La famille de Dominique

   

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   "Le genre humain qui devrait avoir six mille ans de sagesse,                                     retombe en enfance à chaque génération "                                                                                Tristan Bernard

Du côté paternel, en plus de mon père, le deuxième de la famille, trois garçons et deux filles.


Avant: Thérèse, Wilfrid, Rosanna, Jeanne d'Arc
Arrière: Florent, Maurice, Dominique, Adrien


Adrien et Yvonne

Adrien, l'ainé a vu le jour à Lorrainville le 2 avril 1918. Lorsque son père s'installe au village, il achète la terre et la possédera jusqu'à son décès. Ainsi sa famille grandira sur la ferme familiale au bout du rang 6 et 7 sud à la frontière de Lorrainville et de Béarn et voisin du chemin de fer qui facilitera ses amours et celles de ses frères.

Il épouse, le 3 mai 1944 à Béarn, Yvonne Audet née exactement 21 ans plus tôt en 1923. Ses beaux-parents sont, tout comme pour Maurice, Joseph Audet et Rose Anna Pelchat. Cette dernière est la sœur de ma grand-mère maternelle. Adrien qui a perdu l'usage d'un œil dans un accident de travail lorsqu'il était plus jeune, a besogné avec mon père comme manœuvre en maçonnerie en plus de s'occuper de sa terre et de ses animaux. C'est sur cette terre qu'il s'est fait beaucoup de bois de chauffage et la forêt en arrière a longtemps servi de territoire de chasse. J'y suis allé avec mon père à quelques reprises mais aucun intérêt pour moi. Je me souviens aussi d'avoir été cherché le sapin de Noël à quelques occasions.

C'est avec Adrien que nous avons développé le lancer de la brique. Il me lançait la brique et je l'attrapais cinq ou six mètres plus haut et je la déposais directement sur l'échafaudage. C'était plus rapide que de prendre la poulie, une chaudière, etc.

Un malheur frappe la famille en 1960. En effet, le feu détruit le poulailler, la remise à bois, le garage ainsi que la voiture. Tous se relèvent les manches et reconstruisent tout sauf le poulailler.

Mon oncle décède le 1 novembre 1967. Yvonne se retrouve seule avec quelques enfants, d'abord chez
Fortunat Montreuil, un voisin et par la suite au village. Elle vend la terre à Lionel Labelle en 1970. Yvonne rejoint Adrien le 17 juin 2010, quarante-trois ans  après le départ de celui-ci après un séjour d'une vingtaine d'années au HLM du village et par la suite à la maison Bellehumeur.

Le couple a dix enfants. Si nous retrouvons deux Yvon, c'est que celui qui est né en 1955 s'est empoisonné en ingurgitant des produits toxiques le 18 janvier 1957. Je revois encore le petit cercueil blanc au rez-de-chaussée et toute la tristesse qui imbibait les lieux.

(Partie à venir)
Roland (/21 avril 1945), André (19 mai 1946), Donald (25 août 1947), Claude (21 février 1949), Jacques (24 mars 1950). Roger (13 mars 1951), Luc (15 janvier 1954), Yvon (8 avril 1955), Pierrette (4 décembre 1958), Yvon (17 mars 1964)

Dominique et Laura 


Section: Mes parents Laura et Dominique.


Mai 1983


 Maurice et Laurette


Le troisième de la famille naît à Laverlochère le 20 décembre 1921. Il passe sa jeunesse sur la ferme familiale. Comme les enfants de l'époque, il fréquente l'école du rang tout en participant aux travaux d'agriculture et d'élevage.

Dès son jeune âge, il accompagne Wilfrid et ses trois frères qui travaillent aussi dans la maçonnerie quand la saison s'y prête et dans les chantiers comme bûcheron en d'autre temps.

Les années passent et Maurice rencontre Laurette Audet, née à Béarn le 15 mars 1925. Elle est la fille de Joseph Audet et Anna Pelchat tout comme Yvonne. Ceux-ci étaient installés dans le flat de Fabre et voisins de mes grands parents maternels. L'union s'officialise le 8 mars 1943.

Après leur mariage, ils habitent à Béarn avant de s'installer définitivement au 7 de la rue Geoffroy: à sa droite Dominique et à sa gauche ses parents. A cette même adresse, Florent, son frère , louera l'appartement du haut avec Carmel puisqu'il y avait une entrée indépendante. On m'a aussi rapporté que Charles et Jeanne d'Arc ont habité quelques temps dans une partie de la maison de Maurice.

Toute sa vie également, il partagera le travail avec Adrien jusqu'au décès de celui-ci en 1967 et avec Dominique jusqu'au milieu des années soixante-dix.  Par la suite il fera des contrats avec son fils Réjean. Rares sont les villages autant du Témiscamingue que du nord-est ontarien que l'équipe n'a pas foulés. Et je m'inclus dans l'équipe jusqu'en 1965, fin d'août. Rares sont les églises comme celles de Belle-Vallée, de Ville-Marie, de New Liskeard que leurs mains n'ont pas modelées. Rares sont les écoles, les maisons de briques, les solages, les trottoirs, les foyers qui n'ont pas leurs empreintes. La brique, la pierre taillée, les blocs de ciment, la pierre des champs, amenez-en! C'est avec lui que j'ai eu le plus de contact principalement lorsque nous étions à l'extérieur. Une partie de crible avec une bonne petite bière et les soirées passaient bien comme à l'hôtel King à New Liskeard et Englehart.

Le 30 janvier 2003, Laurette nous quitte à l'âge de 77 ans. Dans les dernières années elle est à Ville-Marie au Centre Duhamel. L'année suivante Maurice séjourne au même endroit et partage son vécu avec Jeanne d'Arc qui habite sous le même toit. Son nom est gravé à côté de celui de son épouse le 6 février 2004 ainsi que Michel et Alain disparus plus tôt. Monique, Réjean, Lyse et Serge ont continué la lignée.

Monique

Elle est née le 29 juin 1943, et c'est avec elle que j’ai partagé une partie de mon enfance par nos sorties au cinéma et nos sketches dans la cour et dans le garage moyennant un bâton de popsicle comme prix d’entrée. Elle a fait son cours d’infirmière à l’Hôpital de Hull où elle graduera en 1964.

Richard Blakeney né le 26 mai 1942 la prendra comme épouse le 14 août 1965. Richard rencontre à l’hôpital l’infirmière qui soignait sa mère. Ce n’était plus qu’une question de temps que la promesse d’une vie ensemble pour le meilleur et pour le pire soit entérinée par un curé. Monique travaille principalement au C. H. St-Vincent en réadaptation et des centres d’accueil pour personnes âgées jusqu’à sa retraire en 2001. À ce moment elle agissait comme coordonnatrice au Centre d’accueil renaissance à Aylmer. Richard s'est fait un pensionné de la fonction publique fédérale en 2003. L’indice des prix à la consommation était son domaine. 

Ils demeurent à Aylmer depuis 1974 et actuellement au Monastère depuis le 23 mai 2017 et au Chartwell voisin depuis le début de la pandémie en mars 2020, en raison du parkinson de Richard qui nécessite certains services. En 1998, plus particulièrement le 30 mai, le feu a détruit leur maison et rien n’a été sauvé. Une date mémorable et des souvenirs douloureux. Un fils Steve a vu le jour le 19 mai 1966. Il est marié à Chantale Rodriguez. Le 25 juillet 2012 Coraline est venue agrandir la famille qui demeure à Los Angeles. Steve a suivi un cours au Collège algonquin d’Ottawa en imprimerie et graphiste. Il est présentement directeur général d’une entreprise en sol américain.

Le 17 septembre 2021, la maladie de Parkinson et des problèmes cardiaques ont eu raison de Richard. Il sera sans doute repéché par ses anciens copains qui ont sûrement besoin d'un gardien de but. Il jouera probablement un peu de guitare et leur racontera ses prouesses de pilote sur son bateau, son ponton qu'il a tant chéri. D'ailleurs lors des cérémonies funèbres, un ponton miniature a servi pour le dépôt de ses cendres. Il continuera de voguer sur de plus grandes étendues mais jamais trop loin de Monique et de la famille de son fils,

Michel 

Il ouvre les yeux le 26 avril 1945. Il  fait son primaire et secondaire à Lorrainville. Quand je pense à lui, je revois l’arène de lutte que nous avions dans la cour et nos combats dont aucun n’est disponible dans les archives de RDS inexistant à l'époque. Il a eu à subir ma roulade et ma clé de bras à la Édouard Carpentier à quelques reprises. C’est lui aussi qu’un jour m’avait fait frapper une balle de fusil avec une roche. Chose à ne pas faire. Il a travaillé un peu avec mon père et le sien sauf que vers 18 ans, il fut constaté qu’il souffrait de spondylite ankylosante de la colonne vertébrale ce qui l’amena a passer une grande partie de sa vie dans un hôpital spécialisé de Montréal et en chaise roulante. Il est décédé au C. H. Louis-Hyppolite-Lafontaine en février 1998.

Réjean

Lorrainville accueille Réjean le 6 juillet 1949. Ce jour-là, les contracteurs en maçonnerie était à ériger l’Église de Belle-Vallée et le curé a offert à Maurice de prendre son auto pour se diriger à Lorrainville où aurait lieu l’accouchement.

Lise 

Les cloches annoncent la naissance de Lise le 6 mai 1956. Après ses études elle épouse un monsieur Chartier. 

Alain

Il vient prendre sa place dans la famille le 10 mars 1957. Après ses études locales, il se dirige au Cegep de Rouyn. Malheureusement, il ne peut pas terminer son cours étant affligé lui aussi de la spondylite ankylosante de la colonne vertébrale. Excellent en dessin, nous n’aurons pas  le privilège de voir ses talents se réaliser. Le 25 juillet 1990, il va rejoindre Denis Grenier et plus tard, Luc Lemoine se joindra à eux dans la même décennie.    

Serge

L'arrivée de Serge le 5 mars 1961 nous annonce que la famille est complète. Grand amateur de hockey, il participe aux championnats provinciaux à Québec dans la catégorie Mosquitos en 1972. Plus tard il a même fait un essai avec le junior de Val-d'Or. A la fin de son secondaire il travaille avec son père dans la maçonnerie. Il complète un cours de bûcheron et d'opérateur de machineries forestières à ……. En 1981, Serge aménage avec Louise Dubé et ses deux enfants : Yohan et Karine Gingras nés respectivement le 23 avril 1977 et le 23 mai 1979. Serge devient foreur en diamant d'abord au Canada et dans plusieurs autres pays et en 2005, Louise abandonne la coiffure et part avec lui pour 4 mois au Ghana. Deux ans plus tard, on les retrouve au Congo et en Zambie cette fois-ci pour 6 mois.


Jeanne d'Arc et Charles

Lorsque nous nous sommes mariés, Jeanne d’Arc et Charles Lemoyne célébraient, ce même jour leur vingt-cinquième anniversaire de mariage. Charles né le 5 avril 1920 est un des fils de David Lemoyne et Léona Desrosiers. C'est avec les parents de Charles que le couple demeure durant les deux premières années avant de s'établir dans un logement au village après un court séjour chez Maurice. Charles obtient un emploi au magasin Bellehumeur avant de travailler chez Albert Baril, un autre marchand. Trois ans plus tard, Charles est au ministère de la voirie avec une niveleuse et par la suite il s'achète un camion. Il s’en suit un déménagement dans la maison voisine du Théâtre français. Celle-ci possède un grand garage en arrière et une cabane à patates frites à l'avant. Nous avons, Monique et moi, à de multiples occasions éplucher des patates pour satisfaire la clientèle. Oh que oui!

Je me souviens d’avoir fait quelques voyages de gravier avec lui. Le plus remarquable est sûrement celui
qui m’éloignait de la maison lorsque Ghislain est venu au monde. Mes parents m’avaient envoyé toute la journée avec lui et on m’avait promis qu'en revenant d’un voyage fictif, je le sais aujourd’hui, j'aurais une poupée et je ne sais pas pourquoi, mais moi,  je désirais une poupée noire. Sans doute que je voulais la différencier de la poupée de Noël Descoteaux et de celle de Monique. A l’époque j’avais quatre ans et demi. Il m’a fallu attendre plus de cinquante ans pour que mon vœu s’exauce, une poupée qui s’est prénommée Maribel mais qui bougeait.

En août 1953, la famille s'agrandit car le couple se rend à Québec pour y adopter Luc né le 13 janvier de la même année. Deux ans plus tard, c'est au tour de Francine de faire son entrée par le même processus. Elle a quatre mois, née le 30 septembre 1955 à Rouyn et aménage avec nouveaux parents sur la rue principale voisin de l'épicerie Welly Dubé, en face du garage Guimond. En novembre 1960, ils retournent à Québec et procèdent à l'adoption de Diane née le 4 septembre de la même année.

Un dur coup frappe la famille le 27 juin 1963. Charles tombe en bas d'un chargement de briques et cette chute lui cause d'éternels maux de tête qui persisteront jusqu'à son décès le 9 mars 1994. L'accident a lieu à Englehart. Je m'en rappelle bien. J'avais servi d’interprète lors de la rencontre avec les médecins mais j'avais eu besoin d'aide car la veille Florent et moi avions été à des noces à Ville-Marie. Je faussais un peu en anglais ce matin là.

Rétabli partiellement, il continue toutefois son métier de camionneur auquel s'ajoute les encans et le ramassage d'objets de toutes les sortes, et beaucoup, beaucoup de variétés. Un vrai marché. aux puces.

Un cinquantième anniversaire de mariage s'est déroulé en famille au grand plaisir des jubilés. Et puis trois ans plus tard, la maladie emportera Charles le 9 mars 1994. Dix ans plus tard, le 27 mars 2005, Jeanne d'Arc, qui habitait depuis quelques années à la Résidence Marguerite-Youville de Ville-Marie, nous quitte et va rejoindre son époux et son fils.

Luc

Luc a toujours été quelqu’un de studieux. Étant un élève modèle à l’école, M. le curé Côté, propose à Charles et Jeanne d’Arc de l’envoyer au Séminaire St-Michel de Rouyn afin de poursuivre son secondaire. Par la suite, il va en Techniques infirmières au CEGEP de l’Abitibi-Témiscamingue. À la fin de son cours, on lui a offert un travail à l’Institut cardiologique de Montréal. Après quelques mois, il joint les rangs d’une équipe volante qui œuvre dans différents hôpitaux de Montréal mais Luc travaille principalement à l’hôpital Santa Cabrini. Deux ans plus tard, il décide de tenter sa chance dans l’Outaouais. Il travaillera à l’hôpital Sacré-Cœur comme infirmier à l’urgence. Par la suite, il sera approché par un spécialiste pour mettre sur pied une clinique d’ophtalmologie dans l’hôpital. Puis, il décide de s’engager pour aller travailler dans le nord de la province dans les dispensaires de Weswanipi et de Chisashibi. Il a adoré cette période de sa vie. Le calme, la nature et la population lui ont apporté beaucoup. Toutefois, l’isolement se faisait sentir. 

De retour en Outaouais, il a travaillé dans les CLSC de Hull et d’Aylmer. Il a apporté beaucoup à tous ceux qui l’on côtoyé que ce soit par des soins ou des conseils. Il était présent pour tous. Pendant ce temps, en silence, il luttait contre lui-même. Les dernières années, il ne voyait plus l’aide que son entourage cherchait à lui procurer. Il ne croyait plus en une solution pour guérir son « cancer de l’âme » comme il disait. Luc a malheureusement décidé de prendre la seule porte de sortie, celle qu’il croyait être la meilleure. Il s’est en allé le 8 janvier 1995 au matin en présence de Diane à l’hôpital de Hull. C’était cinq jours avant son 42ième anniversaire de naissance

Francine

Son primaire s’effectue à l’école Marcel Raymond du village. Le premier cycle du secondaire se déroule à Ville-Marie et les deux dernières années, l’autobus l’amène à Notre-Dame-du-Nord. En septembre 1973, elle déambulera dans les corridors du Cegep de Rouyn-Noranda afin d’obtenir un DEC en sciences humaines. Deux ans plus tard un mariage, le 5 juillet 1975, avec Raymond Bédard lui assure deux enfants. Carolyne, née le premier février 1980, travaille à Rouyn-Noranda et lui a donné un premier petit-fils le 17 septembre 2009 : Félyx. Marc-André, le deuxième né le 19 septembre 1982, est cadre pour les travaux publics toujours dans les villes-jumelles. Deux petites filles ajoutent à la joie de mamie Francine. Il s’agit de Raphaëlle et Laurence née respectivement le 22 février 2010 et le 29 juin de l’année suivante.

Les enfants à l’école, Francine intègre le marché du travail en commençant par une petite garderie. Par la suite, elle fait de l’entretien ménager pendant 17 ans dans des maisons privées. Elle travaillera aussi dans des commerces et dans la restauration.

Après 18 ans de mariage, une séparation survient avec Raymond. Par la suite elle partagera sa vie avec Denis avec qui elle habite depuis 2004. Aujourd’hui, tous les deux sont à la retraite.

Depuis son tout jeune âge, elle a pratiqué beaucoup de sports et ceci a été transmis à ses enfants et petits-enfants et elle en est très fière. Elle passe d’ailleurs beaucoup de temps avec ces derniers. Elle prend des marches, s’amuse dans ses fleurs et ne déteste pas prendre un bon café entourée de gens aimants.

Diane

Diane, née le 4 septembre 1960, a fait ses classes élémentaires et secondaires principalement à Lorrainville. Elle poursuit ses études au CEGEP de l’Abitibi-Témiscamingue, et par la suite, en Techniques de Secrétariat au Collège de l’Outaouais à Hull. Ce changement de collège a été dû au transfert de son conjoint dans cette région. À la fin de ses études, elle travaille quelques mois pour une compagnie de syndics et obtient par la suite, un poste pour quelques mois au ministère des affaires étrangères à Ottawa comme dactylographe. Ayant postulée à un poste permanent, elle obtient son emploi au ministère des affaires étrangères comme secrétaire dans une section s’occupant de la construction et de la rénovation des ambassades canadiennes à l’étranger.

Les années filent, maintenant bilingue, Diane passe de secrétaire pour un gestionnaire à une adjointe administrative pour un directeur et finalement est promue au poste de coordonnatrice des services exécutifs pour le directeur général toujours dans le domaine de l’immobilier canadien à l’étranger. Diane compte maintenant 34 ans de service et n’est toujours pas prête à s’arrêter.

Après, une union libre de huit ans, et un mariage de huit années qui s’est terminé en divorce, elle profite depuis quelques années d’une troisième vie de couple qui grâce à ses années d’expérience est beaucoup plus stable et enrichissante. De son mariage, elle a eu une fille, Alexandra qui a maintenant 21 ans. Alexandra poursuit des études à la Cité collégiale d’Ottawa, pour devenir une adjointe juridique. Aujourd’hui, Diane demeure à Chelsea, en Outaouais, avec son conjoint Claude, Alexandra sa fille, et Olivier, le fils de son conjoint.

Thérèse et Anicet

La deuxième fille naît le 25 avril en 1925 à Laverlochère tout comme sa sœur. Deux ans plus tard, la famille déménage au rang 6 sud de Lorrainville. Thérèse obtient son diplôme de 7e année en 1939. Comme toutes les bonnes filles de l’époque, elle seconde sa mère dans les travaux de la maison et de la ferme.

Le 30 juin 1943, après une année de fréquentation, elle épouse Anicet Grenier né le 17 juin 1923. Il est le 2e enfant de la famille de Bernadette Roy et Joseph Grenier. Ayant perdu son père très jeune, Anicet ne fréquente pas l'école très longtemps. Après une 3e année réussie, il se rend aider son oncle Napoléon Roy sur la ferme au rang 5. C’est là qu’il passe une bonne partie de son enfance et adolescence. En plus de travailler sur la ferme, l’hiver il se rend travailler dans les chantiers à partir de 14 ans. Il mène les chevaux, « charretier » comme on disait à l’époque, travail qu’il aime beaucoup. En 1940, alors qu’il a 17 ans, Anicet s’installe sur le lot 19 du rang 7 sud avec sa mère, son frère et sa sœur. Il exploite la ferme avec sa mère. Il fait même la « run de lait» pour tout le rang avec sa belle « team » de chevaux noirs.

Quelques mois après leur mariage, le couple quitte la ferme pour s’installer au village. Anicet obtient un emploi de M. Auguste Jodoin. Il y travaille plusieurs années en menant des chevaux pour lui : livraison, ouverture de chemins, travaux de la ferme et même le corbillard. Il continue à se rendre au chantier l’hiver et Thérèse le suit parfois pour faire la « cookerie ». En 1950, ils quittent Lorrainville pour aller une année à Témiscamingue dans le domaine forestier. À leur retour Anicet occupe un emploi pour la voirie. Il ouvre de nouveaux chemins et déneige les routes. Il conduit une niveleuse. Pour sa part, Thérèse assiste Madame Émile Jolette au salon de coiffure.

Anicet quitte son emploi à la voirie vers la fin des années 50 pour devenir mécanicien. Il travaille une dizaine d'années au Garage Arcade Plante et ensuite au Garage Bellehumeur. En 1972, il acquiert le Garage Victorin Vaillant qu'il opère jusqu'en 1976. Jeanne d'Arc et Thérèse peuvent facilement se voisiner car les deux maisons sont séparées par leur cour non loin du Théâtre français.

Durant ces années, Thérèse s’occupe de la maison et de la famille qui s’agrandit à chaque année. Pour mieux loger les enfants, ils acquièrent en 1960, une résidence au 42 rue de l'église. En plus de s’occuper des petits et des multiples tâches qu’une famille engendre, Thérèse fait la comptabilité du commerce familial.

Après avoir vendu son commerce, Anicet travaille quelques mois à la scierie de Béarn où il ouvre le chemin de pénétration, et à compter de 1977, il agit comme mécanicien chez Clément Chrysler jusqu'en 1986 avant de se rendre à Ville-Marie ouvrir la section mécanique au Garage Shell de Paul Durand. Il prend sa retraite en janvier 1988. Pas très convaincu de pouvoir arrêter de travailler, il se remet au travail, en février, à l’épicerie que son fils Daniel vient d’acquérir voisin de la maison. Anicet décède le 19 juin de cette même année à l’âge de 65 ans.

Après le départ de son mari, Thérèse demeure à la maison avec sa fille cadette, Céline. Elle garde souvent ses petits-enfants avec lesquels elle prend plaisir à jouer aux cartes en les laissant tricher un peu bien entendu. Un de ses passe-temps favori devient les mots croisés. Elle y passe souvent de longues heures, accompagnée de son dictionnaire. Thérèse décède subitement dans sa maison le 27 août 1998, à l’âge de 73 ans 4 mois.

Chantal

Elle entre dans la famille le 6 janvier 1954. Elle fait ses études primaires et secondaires au Témiscamingue. En 1974, elle entreprend un cours de secrétariat à la polyvalente de Rouyn-Noranda. Elle travaille dans ce domaine pendant quelques années. Chantal aime les études. Elle obtient un baccalauréat général composé d’un certificat en animation, en psychologie et en santé mentale. Elle travaille au Domaine de la Baie Gillies à titre de directrice des programmes. Cependant, c’est auprès des enfants du Témiscamingue qu’elle laissera sa marque, en animant le programme Passe-Partout et comme éducatrice au CPE Au village des petits lutins à Lorrainville.

Le 16 août 1975, Chantal épouse Denis Champagne. Ce dernier fonde en 1977 la firme Champagne, Bellehumeur, Guimond, inc.

De cette union naissent deux enfants, Darcy (1978) et Jessica (1981). Darcy est co-propriétaire du Motel Louise à Ville-Marie, il est père de trois enfants : Saïna, Maika et Dylan. Jessica est mariée à Marco Roy depuis 2005. Elle est enseignante au secondaire et mère de trois enfants : Léticia, Tristan et Eléa.

Chantal et Denis demeurent très impliqués dans leur communauté et auprès de leurs enfants et petits-enfants.        

Richard

Il naît le 19 mars 1958. Il fréquente les écoles primaire et secondaire au Témiscamingue et obtient un diplôme en soudure. Il exerce alors son métier de soudeur dans la région de Montréal. Il revient ensuite à Lorrainville pour débuter une nouvelle carrière comme foreur de diamant. Durant plusieurs années Richard pratique ce métier dans différentes provinces canadiennes. Aussi, il a eu sa propre entreprise de forage. Trouvant difficile le fait de toujours travailler à l’extérieur, il revient à la pratique de soudage dans la région. Il devient aussi propriétaire d’une ferme et de lots à bois à Moffet. Sur ses terres, il pratique principalement la production céréalière, forestière et animalière à petite échelle.

Richard affectionne particulièrement la pratique de la chasse, de la pêche et même aussi à ses heures de la flute traversière. Avec sa conjointe Jolyne Rheault, il s’installe dans leur petit coin de paradis à Fabre. Ils ont un fils, Joseph, né le 12 août 1994. Aujourd’hui la famille compte aussi un petit fils, Justin, né le 22 mai 2012. Richard décède en juillet 2009 à l’âge de 51 ans.

Serge

Serge voit le jour le 30 août 1959. Il fait ses études primaires et secondaires au Témiscamingue. Après un DEC en administration au Cégep de l’Abitibi-Témiscamingue, il s’oriente dans le domaine de l’automobile. Il travaille entre autres pour Acklands Ltée à Lorrainville, Payeur Moto Plus à Évain, Dynastie automobile durant 20 ans et pour Kia automobile.

Serge épouse Céline Perreault le 25 août 1984. De cette union naissent deux enfants : Josée-Anne (1986) et Mylène (1988). Josée-Anne est titulaire d’une maîtrise en psychoéducation et elle travaille dans ce domaine au CISSSAT. Elle et son conjoint Patrick Beaudry ont deux enfants : Émy Rose et Jacob. Mylène a fait des études en secrétariat. Elle travaille dans une clinique médicale. Avec son conjoint Dave Lapointe, ils ont deux enfants : Joakim et Anna -Ève.

Serge, Céline et leur famille habitent à Rouyn-Noranda.

 Sylvain

Il voit le jour le 26 janvier 1961. Il fréquente l’école primaire de Lorrainville et termine ses études à la polyvalente de Notre-Dame-du-Nord en débosselage. Sylvain est polyvalent. Il travaille dans plusieurs domaines au cours de sa vie : débosselage, forage, sciage, alimentation, pièces d’auto, etc. Sylvain a trois enfants, Myriam (1984), Noémie (1987) et Marie-Ève (1989). Et cinq petits-enfants : Nathan (2008), Malik (2011), Livia (2014), Èvaly (2020) et Chanel (2020).

En 1998, après le décès de sa mère, Sylvain achète la maison familiale. Il y demeure avec sa conjointe, Sylvie Lefebvre. Avant sa retraite, Sylvie travaillait à titre d’éducatrice spécialisée pour la CSLT. Elle a aussi trois enfants, Karine (1984), Steve (1986) et Alexandra (1994).

Denis

Il est le cinquième enfant de la famille. Il naît le 3 février 1962. Après ses études secondaires, Denis fait son entrée sur le marché du travail. Il travaille à titre de commis aux pièces/service à la clientèle chez Clément Chrysler à Lorrainville. Denis décède le 14 octobre 1984 à l’âge de 22 ans. Sa famille et ses proches se souviennent de sa simplicité, de son humour, de sa jovialité et de sa vivacité d’esprit.

Daniel

Le 14 mars 1963, la famille s'agrandit avec l'arrivée des jumeaux, Daniel et Michel. Daniel fait son secondaire à la polyvalente Rivières-des-quinze avant de se rendre au Cégep de l'Abitibi-Témiscamingue, là où il terminera ses études en informatique comme programmeur-analyste en 1982.

Un mariage le 1er décembre 1984 avec Ghislaine Bellemare, qui après des études à Ville-Marie, fait sa technique infirmière qu'elle termine en 1974. Travaillant à la salle d'opération de l'hôpital Sainte-Famille de Ville-Marie, elle complète â temps partiel son baccalauréat en sciences infirmières en 1993.

Après le mariage, Daniel enseigne à l'École Marcel-Raymond en plus de travailler comme boucher au marché Baril, qu'il acquiert en 1988. Opérant son épicerie sous diverses bannières, le Supermarché Grenier sera revendu en 2003. Au cours des dernières années, Daniel a travaillé entre autres dans le domaine de la comptabilité et dans le réseau municipal.

Deux enfants naissent de cette union : Jean-Daniel en 1985 et en 1989, Alexandre. Quatre petits-enfants s’ajoutent à la famille, Sarah-Jeanne (2016), Jade (2017), Émily (2017) et Laurent (2019)

Michel

En ce 14 mars 1963, quelques minutes après Daniel, Michel vient au monde. Il fait ses études au Témiscamingue. Suivant les traces de son père, il devient mécanicien et occupe différents emplois dans ce domaine. Il fait également du forage pendant plusieurs années au Québec et en Ontario. Durant quelques années, il a même eu sa propre entreprise de forage. Depuis 1990, Michel est propriétaire du Garage Michel Grenier Inc. à Lorrainville. Il a un fils, Samuel né en 1999.

Loin de se prendre trop au sérieux, Michel est réputé pour sa touche d'humour qu'il apporte dans le quotidien de ses proches et de ses clients. Il est un amateur de chasse et il aime également se retrouver à son chalet.

Céline



Le 22 octobre 1967, c'est la naissance de la cadette de la famille. Après ses études secondaires à la polyvalente Marcel-Raymond, Céline s’oriente vers les sciences sociales. Elle termine sa technique en assistance sociale en 1988. Tout en travaillant, elle complète des études universitaires du premier et du deuxième cycle en travail social et en art-thérapie. Céline exerce toujours à titre de travailleuse sociale.

Elle habite à Rouyn-Noranda depuis 1999 avec son conjoint Guillaume Beaulé. Celui-ci a complété des études en sociologie et il travaille au CISSSAT à titre d’agent de planification, de programmation et de recherche.

 

Florent et Carmelle

Florent, de son vrai nom Laurent du moins sur le baptistère, le dernier de la famille, a souri le 14 février 1927 à Lorrainville et a épousé Carmelle Bureau le 14 octobre 1947. Ils sont demeurés quelques temps en haut chez Maurice, notre voisin. Il a travaillé avec nous mais la plupart du temps il besognait dans les hôtels et les bars à titre de garçon de table. Je me souviens qu’il jouait de la guitare et j’aurais donc aimé ça jouer comme lui mais les cours n’ont pas donné de fruits. Le mariage n’a pas fonctionné longtemps d’autant plus que je n’ai pas de souvenir de Carmelle ou si peu.

En revanche, je me souviens qu’il venait nous reconduire dans les salles de danse comme Péloquin à Ville-Marie ou encore en haut du restaurant Larouche toujours dans le même village. Je ne me souviens pas s'il était là quand nous allions au bal des foins à Fugerville et lorsque j'ai rencontré pour la première fois Jacques Michel, le chansonnier qui réussissait très bien ses imitations dont celle de Gilbert Bécaud. Il y a quatre ou cinq ans je lui ai rappelé ce souvenir à un spectacle à Longueuil. Je l'ai fait remonter loin dans ses souvenirs. 

Pour en revenir à Florent, quelqu'un m'a déjà dit qu'il servait au bar le p'tit canot mais je n'en sais pas plus. Lorsque Charles a eu son accident et qu’il se trouvait l’hôpital d’Englehart, je devais me rendre le dimanche matin, très tôt, avec mon père pour essayer de servir d’interprète. Or le hasard a voulu que Florent et moi rentrions très tard et nécessairement le matin suivant nous étions très en retard. Personne ne savait que nous étions couchés chez Charles et Jeanne d’Arc. Je devais faire de la traduction et par chance une infirmière baragouinait le français autant que moi l’anglais ce jour-là. Quelques années plus tard, Florent, dont le nom sur le baptistère est Laurent, a été retrouvé inanimé dans une chambre d’hôtel dans la région de Sudbury, là où il travaillait. Nous étions le 17 février 1973. Il venait d’avoir 46 ans et moi 29.

Irving Blais

Mon père

(refrain)

Si mon père pouvait entendre les mots que j’ai à lui dire

Si je pouvais lui faire comprendre, comment je suis fier de lui

Depuis mon premier jour d’école, mon père, pour moé, c’est mon idole

C’est mon meilleur ami, un chum pour la vie

(couplet) 

Ya tout fait pour sa famille, y a toujours travaillé

Il nous a tout donné, on n’a jamais rien manqué (Refrain)

(couplet) 

Y a donné de son amour, et jour après jour

Si on a tous réussis, c’est un peu grâce à lui (Refrain)

(couplet) 

On m’a dit que j’ai ses manières, et que je ressemble à lui

Des gestes que je fais comme lui, ça fait partie de ma vie. (Refrain)

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https://www.youtube.com/watch?v=lRvzdazbtNo&list=RDMM&start_radio=1&rv=ZzS10tEWfv0



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