Quelques voyages!

 


La Provence


Début de mars, nous sommes en communication avec Roselyne Chauvet, propriétaire d'un B&B à Apt, à environ une heure d'Avignon, en plein cœur du Luberon. Selon toutes les probabilités, nous devrions être là le 8 mai 2001 et pour 3 nuits. Un mandat de poste suit un courriel que je lui ai envoyé le 23 mars. Elle me confirme la situation de la Maison Le Barry qui se trouve juste en face de l'église. Nous n'aurons pas de difficulté à nous y retrouver.

Notre départ s'effectue à Mirabel avec la compagnie Corsair le 7 mai à 23h35. Nous subissons un peu de turbulences au décollage ça parait pire,  c'est notre premier grand voyage. Je me tiens bien solidement au bras du fauteuil, pourvu qu'ils tiennent et ferme les yeux pendant que Blanche n'arrête pas de dire: « Regarde en bas si c'est beau ». Tannante. Il semble que Paris c'est beau du haut des airs, je me reprendrai. Nous atterrissons à l'aéroport Charles-de-Gaulle le lendemain à 12h10. Direction la gare de Lyon afin de prendre le TGV pour Avignon où une voiture nous attend au Pontet, en mode achat/rachat, une Peugeot. CAA nous avait organisé le transport par avion et la location. Le voyage coûtait 1078$ et l'achat/rachat de la Peugeot 648$ pour 13 jours.

Direction Gare de Lyon et nous compostons (je l'ai appris) nos billets pour le TGV qui quitte la gare à 15h35. J'ai eu un peu de difficulté à récupérer les billets déjà réservés et payés: 910 francs pour les avoir. Par la suite,  je prends une boisson gazeuse. Ce n'est pas un achat, c'est un investissement: nous allons les téter nos bouteilles. Nous allons nous en délecter. Nous sommes en deuxième classe. Le train est très rapide, c'est vraiment un TGV, nous le confirmons,  et très confortable. Tout au long du trajet nous pouvons voir les villages parsemés ici et là sur des promontoires qui nous rappellent les besoins de protection en temps de guerre. C'est beau avec des paysages magnifiques, de grosses montagnes à l'horizon. Un premier arrêt à Valence et le prochain sera Avignon. Nous prenons un taxi à 16h45 pour nous rendre à notre Hotel Campanile. Il est trop tard pour prendre possession de l'auto. Une petite marche dans les environs et nous décidons de souper au restaurant du motel. 

Le lendemain, nous nous levons à 7h15 et humons la Provence. Il fait beau. Nous quittons le Campanile et ça va bien pour récupérer l'auto. Nous la stationnons et nous partons à pied à la découverte d'Avignon. Nous passons devant le Palais des Papes, un édifice de toute beauté  et après une courte visite nous allons danser sur le Pont d'Avignon (St-Bénezet) il ne reste que quatre arches sous le pont les autres ayant été détruits par les romain. Nous ne pouvons pas traverser sur l'autre rive. Il nous est impossible de manger en raison des heures de fermeture de sorte que nous reprenons l'auto non loin des remparts encore existants de  la ville et direction Apt. La route est belle, pittoresque et très étroite.

Tiens un MacDo, beau de paysagement mais il faut manger. Après Apt nous roulons en direction de notre gîte. C'est de toute beauté et très vieux. Notre gîte fait partie des fortifications. Après la visite de la chambre et du balcon, nous revenons souper à Apt. Nous errons dans les rues et stoppons au Le Grégoire. Blanche jette son dévolu sur du lapin et moi sur un bon steak haché et retour au moyen-âge pour le premier de nos deux dodos car nous avons modifié nos réservations le mois précédent.

Notre lever s'est fait après neuf heures. Nous étions sans doute fatigués. Roselyne nous attendait avec un copieux déjeuner ce qui nous a permis de marcher un peu dans le village et d'admirer les splendeurs du site afin de digérer.  Ensuite L'Île-sur-la-Sorgues nous fait de l 'œil. Village exceptionnel avec son cours d 'eau qui serpente le village,
Nous sommes dans un conte. Celui qui est en charge des décors y a mis le paquet et des aménagements inimaginables. Des tableaux. C'est ça, des tableaux, des œuvres d'art. Mon coup de cœur. Nous voulions aller au marché car là comme ailleurs il y a un marché tous les jours mais nous sommes trop tard. Celui de l'île ferme tôt, à 13h. Mais Blanche a eu le temps de s'acheter une nappe réellement provençale toute en couleur.

Les Fontaines-du-Vaucluse nous happent au passage et elles ont raison. Pays très montagneux et routes sinueuses où les qualificatifs manquent. Les Fontaines-du-Vaucluse: un bijou.  Et la source des fontaines, une falaise abrupte de 230 mètres qui surplombe le gouffre crée par l'eau verte et bleu qui bouillonne. L'église nous tire par la main et nous suivons. Nous allons faire un tour dans cette église du passé avant de pénétrer au Musée des Santons où nous retrouvons des œuvres remarquables.


Même si nous aurions pu errer encore des heures dans ce village, il faut y aller. Gordes à pied cela se fait bien. Comme village c'est impressionnant. Gordes se classe parmi les plus beaux villages de France et nous pouvons le confirmer. Un village perché comme bien d'autres mais différent et semblable à la fois.

Le village de Roussillon est sur notre route avec sa terre ocre. Un autre village qui surplombe la  vallée du Vaucluse. Son charme particulier vient bien sûr de la couleur des sols  et des habitations qui en en ont emprunté la pigmentation. 

De retour à la maison du Barry, notre hôte nous offre un verre de vin à l'orange. Il parait que c'est très bon, si je me base sur ce que j'ai entendu dire. Pas question de continuer à veiller sur le balcon car la pluie a commencé à tomber. Et quand il pleut dans ce coin de pays, il pleut non pas des gouttes de pluie mais des clous. Ça tombe en tabarnouche pour  ne pas dire plus. Il n'est pas question de rester dehors. Et le dodo ne s'en porte que mieux.

Ce 11 mai, nous déjeunons avec notre hôte à qui nous faisons nos adieux et nous quittons pour Cavaillon. En chemin, et c'était prévu, un court arrêt à Ménerbes pays de Peter Mayle. Ce dernier a écrit plusieurs livres sur la Provence où  il est demeuré à un  certain temps. Blanche a pris la pose devant une fontaine très ancienne dans ce petit village de mille ménerbiens juché sur un promontoire. Nous avons aussi visité le
musée du tire-bouchon et en circulant dans le village, Blanche à procéder à des achats:
une poupée pour Maribel et et une panetière, un plat pour le pain. Et nous avons continué notre périple serpentant dans les  montagnes et admirant dans des  chemins étroits et sinueux, les champ de vigne et de lavande qui n'étaient  pas encore en fleurs. Dommage. Blanche profite d'un petit bistrot pour se remémorer les lectures qu'elle a fait sur la Provence. Peter Mayle a tellement vanter ce pays des cigales que nous n'avions pas le choix.

Cavaillon, c'est une très belle ville avec plus de 26,000 habitants. Faut être loin de chez nous pour entendre Isabelle Boulay chanter suivi de Garou si je me souviens bien. Les haut-parleurs ne nous échappent pas. Nous visitons l'église de St-Véran construite en 1200 et nous en apprécions les nombreuses peintures religieuses. Voisin de l'église un cloître que nous avons salué en passant  afin de nous rendre chez La Marilyn où nous avons jasé avec la propriétaire tout en mangeant. Elle nous avait reconnus à cause de notre accent et nous avons appris que beaucoup de québécois  passait par là!

Après les salutations d'usage, notre Peugeot nous conduit à Aix-en-Provence, une grande ville de 145,000 habitants qui n'offre pas le cachet des petits villages mais on s'en accommode bien. Nous mettons notre pied à terre à l'Hotel du  Globe et demain nous visiterons la ville et sa Rotonde au cœur du centre-ville.

Place de l'hôtel de ville, c'est le marché aux fleurs. Nous sommes samedi et c'est plein de monde, le marché s'étale, s'étire énormément. Les gens se promènent avec de grands sacs, d'énormes paniers ou des paniers sur roulette et dans peu de temps, ils quitteront avec beaucoup de victuailles et tout ce dont le marché dispose: produits de la ferme et de boucherie, du fromage, des produits de la pêche et tous les magasins semblent représentés des tissus jusqu'aux meubles. Blanche en profite pour acheter des tissus pour les rideaux et des napperons qui sentiront la Provence.

En après-midi, nous visitons l'église Saint-Sauveur dont les débuts de la construction remontent au XIième siècle. Ai-je besoin de vous dire que c'est vieux mais c'est de toute beauté. Una autre petite marche nous amène à l'atelier de Cézanne où Blanche écrit une partie du rapport de la journée dans les jardins du peintre. 

Le tout est suivi d'une promenade aux cours Mirabeau et le Café des deux Garçons. Et nous sommes de retour au Cintra près de notre hôtel afin de souper. Après celui-ci,  je pars à la recherche de pepsi et de chips et d'un café internet pendant que Blanche regarde la télévision.

Le temps de faire un petit tour du marché quasiment en face de l'hôtel. Nous revisitons la brocante et ses artisans le temps d'acheter un casse-tête et une plaque de la Provence en faïence.

Marseille, nous voilà. Nous saluons cette grosse ville avec de majestueux édifices assez vieux mais aussi une agglomération sale. Dans le port de Marseille où nous passons beaucoup de temps, il y des bateaux de tous les genres à perte de vue et que dire du marché des poissons sur le port. Des poissons qui nous étaient inconnus et le travail des pêcheurs, un autre monde. Nous visitons plus de deux heures à pied et la Cannebière a été foulé de nos pas. 


Ensuite une visite guidée en autobus qui nous fait le tour de Marseille et nous amène tout en haut à l'église Notre-Dame-de-la-Garde qui nous permet d'avoir un très beau coup d'œil de cette ville de plus de 800,000 habitants.

À notre retour de cette visite motorisée nos plans de voyage ont changé. En arrivant à notre auto, nous constatons que nous avons été cambriolés. La valise moyenne a été volée. Elle seule était cadenassée et ils sont partis avec des souliers, un séchoir et les premières photos sur cassette. Désolation. Rien ne valeur sauf sentimentalement. Les autres valises non barrées ont été fouillées sans prendre de matériel a première vue.  Nous allons donc perdre un peu de temps au poste de poste de police, au commissariat  pour le matériel et surtout pour l'auto dont la portière droite a été forcée. Les assurances vont nous poser des questions.

Il est 20h30 quand nous quittons Marseille pour Aubagne où nous comptons souper et nous héberger pour la nuit. Pour le souper au pays de Marcel Pagnol cela se passe bien. L'Hotel que nous trouvons a l'air minable de sorte que nous continuons vers Toulon. A la sortie de Aubagne, nous apercevons un hôtel Baladin et la Peugeot nous y conduit. Nous nous installons pour la nuit même si l'eau chaude a craqué avant qu'on arrive. Une réduction de coût et de toute façon, il commence à se faire tard.

Sept heures, nous quittons pour Aubagne afin de nous rendre au commissariat de police car des papiers importants nous manquent et nous nous sommes aperçus hier soir. Nous retournons donc à Marseille et, chanceux, nous voyons  à nouveau Laurent. Il dit de ne pas nous inquiéter et nous retournons à Aubagne car nous avons vu un édifice avec un gros nom d'assurances dessus: AXA. Nous rencontrons M. Joachin qui prend charge de notre réclamation et qui fait de multiples téléphones qui  nous faciliteront la vie à notre retour à Avignon avec une voiture endommagée.

Nous mangeons à Aubagne à la Régence et je repars avec la recette du spaghetti à l'aubergine. Excellente. Et come j'ai oublié de payer le déjeuner nous retournons au Baladin. Nous allons faire un tour au centre d'achat d'achat afin de remplacer des articles volés et quelques victuailles.

Comme le personnel du Baladin nous était de plus en plus en plus familier, il nous ont conseillés de ne pas nous rendre à Cannes, à Nice et à Monaco. Il va y avoir beaucoup de monde et sans réservation, oubliez ce voyage. C'est le Festival de Cannes et le Grand prix de Monaco dans cette même période. C'et si gros que ça: « Bien oui ». Nous envisageons Arles qui était une seconde destination lors de l'élaboration du voyage. La chaîne Baladin a même un motel à Arles et effectivement nous aimons mieux visiter les petits endroits beaucoup plus charmants et hospitaliers. À 20h notre bolide se stationne à la réception du Baladin  que les préposé de Gémenos nous avaient réservés. Blanche fait un peu de lavage pendant que je me rapporte avec quelques courriels au Canada. Enfin une soirée tranquille.

Une soirée tranquille qui ne fait pas à  Blanche. Elle a mal dormi. Elle se réveille avec un mal de tête, mal de cœur, éternuement. Elle reste au lit toute l'avant-midi. Je vais chercher des médicaments qui nous manquent depuis le vol, elle en prend, se recouche et je reviens sur l'heure au midi après avoir visité un autre centre d'achat voisin de l'hôtel. 

Au midi, elle semble mieux et nous allons diner au centre d'achat. Et nous repartons vers le pont du Gard entre Beaucaire et Usez. C'est de toute beauté. Nous nous trempons les pieds dans l'eau sur la pointe de sable que vous voyez à gauche sous le pont du Gard que les romains avaient érigé sur une cinquantaine de kilomètres ce qui s'avère être un aqueduc pour acheminer l'eau jusqu'à Nîmes. Toute une construction qu'on peut facilement retrouver sur internet et sur You Yube et cela en vaut la peine.

La chaleur est au rendez-vous et le soleil nous conduit vers Beaucaire, un beau petit village avec plein de couleurs avec le Rhône qui passe dans ses entrailles. Des bateaux, des péniches, beaucoup y sont accostés dans le fleuve qui serpente les lieux.  Et là comme partout dans ce coin de la Provence, beaucoup d'arabes. C'est vrai qu'ils n'avaient pas loin à voyager pour venir s'y établir. C'est le cas aussi à Marseille. Nous revenons souper au centre commercial voisin du Baladin et des cartes postales partiront pour le Nouveau-Monde dans les prochaines heures.

Direction un peu au sud de Arles: Aigues-mortes. Une ancienne ville entourée de remparts. Nous visitons une partie de la ville toujours dans nos souliers et même dans les hauteurs sur les remparts où nous pouvez admirer les anciennes toilettes des soldats que nous n'utilisons pas. Nous complétons avec un tour en petit train ce qui nous fait un autre aspect de cette ville. Là comme à plusieurs endroits, les toilettes sont payantes et une dame doit sûrement faire la passe car elle collecte les gens et s'assure que tout est propre. Et ce ne sont pas des toilettes modernes. Elles devaient être là bien avant les romains.

Encore plus au sud, Saintes-Maries-de-la-Mer nous attend avec ses vents phénoménaux, avec ses maisons blanches tout au long du chemin. Nous pouvons y apercevoir à l'occasion les chevaux de la Camargue qui sont aussi blancs. Les taureaux se promènent allégrement dans les champs maintenant que les corridas sont presque du passé quoique ils nous regardent avec inquiétude. Sommes-nous des toréadors.  Les flamands roses en nous voyant nous saluaient en se tenant sur une patte. De toute beauté ces paysages sur le bord de la Méditerranée. Beaucoup de bateaux de plaisance, des boutiques à profusion, et pourquoi pas. Des paysages féériques.

Nous devons retourner à Aigues-Mortes car nous prenons une péniche pour un tour sur le Rhône, une croisière de près de deux heures dans un monde médiéval qui nous permet de voir des remparts ici et là. De retour dans la ville, nous visitons la tour de Constance à l'intérieur des remparts. Nous montons dans le donjon en ascenseur mais la descente se fait par des escaliers. Les marches sont sûrement d'origine et en pierres et usées. L'escalier en colimaçon est étroite, étourdissante. Elle tourne dans un sens que les attaquants ne peuvent pas atteindre les hauteurs ou difficilement. Et nous entrons à Arles avec quelques souvenirs principalement des Saintes-Maries-de-la-Mer et quelques morceaux de pizza emmagasinés dans un restaurant, pizzas qui se sont frayés un chemin parmi les articles de notre diner sur le pouce: pain baguette, pâté de foie, fromage.

Un lever tardif vers les huit heures, un déjeuner à l'hôtel et un embarquement pour le village de St-Gilles débutent notre journée. Le marché nous accueille dès les début de notre visite. Quelqu'un dans un kiosque de poissons remarque que nous parlons avec un accent et nous dit: « Vous êtes québécois?» Et en lui répondant oui il nous sort un beau « Tabern....», il était fier de nous dire qu'il était déjà venu à Montréal et il s'est arrangé pour que nous n'ayons pas de doute. Un beau marché comme dans chaque village et une atmosphère familiale. Au bout du marché, nous avons visité l'église de St-Gilles, une église
romane des siècles passés et nous avons mangé à la Maison camarguaise. Notre accent s'était répandu car la propriétaire est venu jaser avec nous et elle était fière de nous dire qu'elle était déjà venue au Québec. Et les cartes postales nous ont quittés pour leurs codes postaux personnels. L'auto nous ramène à Arles. Nous visitons le forum, vestige des romains. qui s'est agréablement bien conservé. Il me semblait que j'avais pris une photo de la statue de St-Gilles. Partie remise pour le saint.

Nous marchons ensuite dans les rues et nous contournons le théâtre antique et circulons dans le jardin tout autour du théâtre. Tout en arpentant les sentiers nous entendons des appels: l'Église Saint Strophime veut que nous allions la visiter. C'est ce que nous faisons. Beaucoup d'histoire, autant d'époques. Prodigieux. Et nous payons encore une fois pour visiter le cloître attenant à l'église. Retour au Baladin et soirée tranquille en regardant la télévision  et à Loft Story c'est Kenza qui doit partir. Elle part pendant que nous soupons avec ce que nous nous avions procuré.

Déjà le 18 mai et il fait toujours aussi beau de sorte que nous déjeunons dans l'auto après un bon café à l'hôtel et direction Fontvieille. Nous avons rendez-vous avec Alphonse Daudet qui nous donne accès à son moulin. Nous le visitons et passons un peu de temps au musée situé en bas du moulin. . Notre accent nous trahit encore de sorte que le proposé est tout fier de nous dire qu'il est déjà venu au Québec plusieurs fois et que un de ses frères habite Sainte-Foy. C'est sans doute dans l'un de ses moulins qu'Alphonse Daudet a écrit Lettres de mon moulin mais nous n'avons pas trouvé d'empreintes ou d'indices.

Nous nous dirigeons vers le Château de Montauban  et c'est davantage là que Daudet a écrit car ce château fut sa résidence un certain temps. Je vais laisser tomber mes qualificatifs usuels mais ce fut une visite intéressante. Mais elle fut courte car beaucoup de posters et de lectures à faire sur la vie de Daudet. Nous nous promenons un peu en ville et nous découvrons le marché du vendredi. Mon dos qui se portait bien depuis le début du voyage fait des siennes et pour une raison bien simple, je suis descendu plus bas que mes souliers. Je ferai plus attention dans nos prochaines escapades.

Nous dînons sur le pouce et le vent nous pousse vers les Baux-de-Provence. Comme bien d'autres, ce village est classé parmi les plus beaux de France et il le mérite bien. Nous sommes dans les hauteurs extrêmes et les vents sont d'une force cosmique. Nous sommes dans les Alpilles et « le mistral » s'en donne à cœur joie. Nous visitons la Citadelle et nous subissons les contre-coups du vent qui semble nous connaître parce qu'il ne nous lâche pas d'une semelle. Il s'est attaché à nous. Nous devons être irrésistibles.

Du haut des Baux-de-Provence on voit au loin Saint-Rémy qui nous fait des signes. Et nous nous rendons dans ce petit village typique où nous retrouvons le marché, des joueurs de pétanque et des gens sympathiques. Sur notre chemin de retour à Avignon, car Arles, c'est terminé, nous croisons d'autres villages. 

Nous sommes cantonnés au Baladin d'Avignon.  Après un déjeuner à l'hôtel nous nous dirigeons à nouveau vers Gordes pour voir les bories. Ces constructions que nous n'avions pas vu la première fois sont difficiles a trouver et nécessitent une longue marche mais les voilà: cela valait les quelques pas que nous avons faits. Des maisons, des édifices en pierre superposée. Ce village des bories a été habité jusqu'au XVIII siècle et c'est très impressionnant. Une autre courte visite et l'Abbaye de Sénanque est sur notre plan de match et nous y allons.

J'ai presque peur de descendre cette côte où du haut nous voyons l'abbaye et les champs de lavande. Que dis-je: j'ai peur tout simplement. Elle descend énormément la côte: « Elle descend très très énormément, ce n'est pas une côtelette, ouille, ouille » c'est que Sol me glisse à mon oreille qui bourdonne. Et la falaise à ma gauche. Ouf! Les freins. Ok ça va. Je ne remonterai pas par le même chemin. Nous sommes enfin en bas. Peu d'auto, c'est surprenant.  L'Abbaye est fermée et nous ne pourrons attendre. Nous l'aurons vue! Je m'informe pour prendre un autre chemin. À voir la face de ceux à qui je pose la question, je comprends. Je n'ai pas le choix. Ce n'est quand même pas si mal parce qu'en montant je vois le ciel et c'est moins pire. Sauf que je hais les garages où nous devons nous tasser pour laisser passer les autres véhicules en descendant comme en montant. Une Peugeot ça va mais un autobus. Une chance nous ne sommes pas à l'heure de pointe. Bye Sénanque.

Nous repassons par les Fontaines-du-Vaucluse et nous nous dirigeons vers Carpentras. Un autre très beau village avec son marché dans le centre-ville. Et nous revenons à Avignon pour prendre possession de nos billets pour le voyage de retour lundi. Et nous reprenons nos marches dans les rues de la ville: le palais des papes, le pont d'Avignon, l'Église Notre Dame de Doms. Nous devons passer sur la rue Vernet pour saluer Anne-Marie qui est je crois associée au théâtre à Avignon et qu'une connaissance nous avait demandé de saluer. C'est fait. Elle en était très heureuse et nous rentrons au baladin à la demande générale de nos pieds.

Nous quittons vers neuf heures pour nous rendre à l'Île-sur-la-Sorgue afin de bénéficier du marché et des brocantes. Très impressionnant. Une robe à la provençale fut achetée pour Maribel. Le marché alimentaire ferme à 13h et celui des brocantes à 18h. On reconnait notre accent encore une fois dans un magasin d'antiquités où la propriétaire insiste pour que nous parlions encore et encore  parce qu'elle trouve cela tellement beau. Quand nous parlons, à ses oreilles nous chantons. Ce n'est pas pour nous vanter mais on chantait bien. 

Nous nous rendons par la suite à Cavaillon car nous nous souvenons des machines pour laver le linge mais cela ne fonctionne pas et nous revenons sur nos pas à Avignon. Nous effectuons une autre promenade à pied dans les rues de la cité des papes. Finalement nous trouvons un café internet et nous rejoignons François qui est de passage à Paris pour une formation informatique. Durant la journée Blanche a dépensé une fortune dans les toilettes publiques. Nous séjournons au motel pour environ une heure et retournons souper en ville à La Venaison en face de l'hôtel de ville sous les chapiteaux.

Comme entrée j'ai bien aimé ma soupe au poisson et sa rouille. Blanche y est allée avec l'aubergine grillée à la provençale. Comme plat principal, j'ai pris du poisson: St-Pierre à la Provençale et  Blanche du poulet aux champignons. Nous avons dû prendre du dessert mais vous ne le saurez pas, nous ne l'avons pas écrit. De retour au motel, on refait nos valises car demain: Paris.

Nous allons remettre l'auto où nous l'avons prise. Pas de problème même avec les dommages. Tout est réglé. Un taxi nous ramène à la gare où Blanche fait un peu de magasinage et moi je surveille nos valises. Le TGV quitte à 13h10 avec 15 minutes de retard. Puisque nous n'avons pas nos sièges réservés nous nous localisons un peu partout dans le train. Nous arrivons directement à l'aéroport Charles-de-Gaulle contrairement à notre départ. « Eh bonne mèrrrre , par où est-ce qu'on sort!» Une navette devait nous prendre à notre terminal pour le motel mais nous n'en voyons pas. Nous effectuons deux téléphones et voilà qu'elle nous débarque au Comfort Inn. On m'informe qu'il ne s'agit pas d'une erreur mais il y a eu un changement de nom entre la réservation et notre arrivée. 

Nous soupons au buffet de l'hôtel et nous rencontrons un couple de Hollande qui était déjà venu au Canada, à Edmonton. Bien oui, c'est au Canada! Nous faisons une marche autour de l'Hotel et nous profitons de notre dernière nuit en sol parisien car demain nous rejoignons notre cabane au Canada, à Ange-Gardien de Rouville.

Notre avion doit partir à 14h00 de sorte que nous déjeunons à l'hôtel et nous prenons la navette qui nous amène au mauvais terminal. Ce qui fait que l'on cherche. Nous cherchons encore un peu. On nous envoie par là, par ici et encore par là.  Finalement au loin un kiosque Canada 3000. Nous y sommes Les bagages sont pesés. Pas de surcharge. Nous aurions pu être pesés aussi, il n'y aurait pas eu de surcharge car nous en avons marché un coup. Très beau voyage. Nous en sommes contents.





Paris, Marseille  et la Côte d’Azur



Du 16 septembre 2010 au 30 septembre nous avons visité principalement trois régions : Paris, Marseille et la Côte d’Azur. Sur les ailes d’Air Transat nous sommes partis de Montréal le 15 au soir et l’aéroport Charles de Gaulle nous a accueilli le matin du 16 et en taxi nous nous sommes dirigés à l’Hotel Royal Phare. Nous avons fait quelques voyages dans l’ascenseur minuscule, une personne et une valise et c’était complet. La chambre aussi était de dimension réduite et donnait une vue sur la tour Eiffel à environ cinq minutes à pied.

Après avoir ramassé quelques victuailles aux alentours pour grignoter, nous nous aventurons sur le Champs de Mars. La tour Eiffel, du nom de son créateur Gustave Eiffel,  nous regarde. Cette tour fut érigée pour l'exposition universelle de 1889 afin aussi de célébrer le centième anniversaire de la révolution française. Idéalement nous aurions aimé monter en haut de cette tour mais la file d'attente est toujours longue et comme nous n'avions que  peu de temps, nous avons passé notre tour. Juste au côté d’elle nous prenons le bateau mouche et nous voilà partis pour un tour sur la Seine et tout comme dans la chanson nous passons Sous les ponts de Paris : une bonne idée des endroits à voir. De retour nous allons au Palais de Chaillot à la place du Trocadéro juste l’autre côté de la Seine, en face de la tour. De magnifiques fontaines qui nous rappellent que nous devons aller souper et nous diriger à notre chambre fourbus par notre journée et par le décalage horaire.


Déjeuner au Café Brasserie sur la rue en arrière de l'Hotel et par la suite direction le métro Grenelle pour nous rendre à l'Arc-de-Triomphe et par la suite sur les champs Élysées. Nous visitons le Petit Palais, ce qui sera suivi d'une pause. Et c'est reparti, le Pont Alexandre III ne plie pas car nous ne sommes pas plus pesants que les multiples cadenas qui témoignent des amours passés accrochés au moindre petit espace sur les remparts du pont Et en fait  tous les ponts de Paris sont témoins des amours des touristes ou des locaux.

 Nos pas nous transportent au Louvre que nous visiterons une autre fois Nous passons par le jardin des Tuileries et côtoyons  l'Obélisque.  Nous revenons au Phare Royal  via la station de métro École militaire juste en face de l'hôtel. Un souper au café Terrasse sur la 7e et dodo.

Le jour suivant nous partons dans une autre direction. Nous sommes à cinq minutes des Invalides. Très beau bâtiment et grand terrain où nous nous avons vu par la suite des activités politiques s'y tenir. Nous offrons nos salutations à Napoléon dans son tombeau. Nous nous dirigeons vers l'Assemblée nationale mais il y a beaucoup trop de monde comme partout ailleurs. Un petit retour au Petit Palais où nous savons les chambres de bain accueillantes. Le Grand Palais, c'est moins intéressant.

Sur Saint Germain des prés nous croisons le Café de Flore et les Deux magots. Un petit détour par la Sorbonne et au Palais du Luxembourg où c'est dimanche aussi pour tout le monde. Un endroit magnifique au coté du palais et la photo en témoigne.  Bien oui nous
sommes allés à la Sorbonne, ça parait bien dans un cv. Nous passons par  les Jardins du Luxembourg dont vous voyez les photos, pour nous rendre au Cimetière du Montparnasse et saluer Serge Gainsbourg et Henri Troyat et beaucoup d'autres. Et nous retournons prendre des forces.


Le musée du Louvre nous ouvre ses portes après une assez longue attente où nous rencontrons un couple d'Australie avec ses deux enfants. Et nous visitons. La Joconde Vinci ne semble pas nous reconnaître tout comme la Dentellière de Vermeer. Et les statues qui forment comme une haie et soudain un message très sérieux est diffusé à l'intérieur du musée nous obligeant à quitter. Notre visite aura duré deux ou trois heures avant qu'un avis d'évacuation soit émis.

Un autre déjeuner au Café Terrasse  du 7ième arrondissement et en métro, direction Notre Dame de Paris avec bien sur une messe en cours. Belle église en travaux  de rénovation. Nous marchons en direction de l'Ile S-Louis et ensuite vers le monument de la Bastille car la prison s'est envolée avec les années. Avec le métro de la station Bastille nous allons au cimetière du Père Lachaise où nous avons croisés les mausolées d'Edith Piaf, Henri Salvador, Gilberte Bécaud, Marie Trintignant, Sophie Daumier, Proust, Simone Signoret et Yves Montant.

Le métro nous mène à la place Pigalle où je n'ai pas vu les petites femmes de Serge Lama. À pied nous passons devant le Moulin-Rouge, déception. La façade est petite. Rien à comparer avec l'intérieur que nous n'avons pas vu mais j'imagine. Ah, le Moulin Rouge est juste en face de la station Blanche. Et la photo du soir est tout un contraste avec la photo de jour.

De là nous faisons quelques pas et nous atteignons le funiculaire pour arriver à l'Église Sacré-Cœur, juchée sur son promontoire en haut de la butte Montmartre. Souper à la Bella Italia et de retour à la chambre où nous nous préparons pour notre départ.

En effet, nous prenons le train, le TGV, à la gare de Lyon et nous nous dirigeons vers Marseille où nous localisons notre auto louée à distance et nous retrouvons notre Hotel Sylvabelle et nous stationnons l'auto jusqu'à notre départ pour Nice. C'est loin d'être le grand luxe mais on s'y fait.

Il est encore tôt de sorte que nous marchons dans Marseille. Beaucoup de magasins sur notre rue, beaucoup de monde aussi et un café internet: yes! Après un souper assez tard pour nous mais tôt pour eux, nous rentrons.

Comme nous sommes déjà allés à Marseille, il y a quelques années, ce séjour de deux nuits nous fera voir des choses différentes mais également ce que nous avons aimé dont le port de Marseille avec toutes les poissonneries que nous avons eu le loisir de scruter.  Aussi après notre déjeuner au Sylvabelle dont vous pouvez admirer le confort de la salle à  diner nous sommes à la recherche d'un cyber-café afin de nous rapporter.

Par la suite nous avons entrepris une croisière d'environ deux heures et trente minutes pour voir les calanques de Marseille et de Cassis. Un tour de bateau de toute beauté qui nous a permis de rencontrer des québécois de Laval et des ontariens de St-Isidore. Nous les avons reconnus en raison de leur accent qui n'était pas du tout comme Clairette. Les Calanques, dont plusieurs vidéos sont sur YouTube est un patrimoine national formées des montagnes escarpées, d'une végétation désuète, des clubs privés, Nous avons navigué sur une eau bleu de toute beauté. Au loin, nous pouvions voir les archipels du Frioul formés de quatre îles et constituant avec ses 200 habitants un des 111 arrondissements de Marseille.

De retour de la croisière nous avons marché dans des rues étroites et soudainement, je m'aperçois que je n'ai plus mon manteau que je tenais sous bras. Zut alors! Un plus tard je m'en procure un autre Chez Jules. Nous en profitions, puisque nous passons en avant pour visiter la Cathédrale Sainte-Marie-Majeur


Nous avons diné Aux Navettes des accoules avec un peu de chocolat praliné. 
Et le souper se prend au restaurant La Belle vue au quai du vieux port où nous sommes familiarisés avec l'accent Marseillais. Aux Galeries Lafayette, nous nous sommes procurés des débarbouillettes inexistantes dans ce pays. Donc des gants de bain feront l'affaire et Blanche en est toute heureuse. La fatigue nous attire vers notre hôtel et nous ne nous faisons pas prier.

Dans la journée, nous avons pu assister à une manifestation monstre pur ne pas dire monstrueuse. De mémoire, je pense que partout en France, les gens manifestait contre le régime de retraite que le gouvernement voulait mettre en place. Et quand je parle de manifestation, sur la rue Cannebière tassez-vous. Ça passe, ça pousse, ça gueule, ça brasse, ça varge. Vivement nos petites manifestations québécoises.

Vendredi, le 24 septembre au matin, une pluie fine s'abat sur notre pays d'adoption et le ciel devient nuageux vers le neuf heures. Nous cherchons une carte pour Nice et nous retrouvons notre auto et c'est un départ pour la côte d'Azur. Nous prenons l'autoroute à péage sauf que la carte visa ne passe pas, nous devons payer avec de la monnaie. Cela nous vaut un arrêt à Toulon après avoir subi les contrecoups de la pluie forte pendant un certain temps. La parking Colibri nous offre ses espaces. Nous dînons et en profitons pour faire du lavage. Je vérifie au poste de police pour ma carte Visa. Ça devrait marcher mais cela ne marche et nous payons en monnaie au dernier péage.

Et voilà Nice. Nous traversons la ville au complet et revenons sur nos pas vers l'ouest et nous trouvons l'hôtel que nous avions déjà réservé: il est 17h39. Nous stationnons l'auto dans le parking de l'hôtel et nous la reverrons cinq jours plus tard. Nous prenons possession de notre chambre et tout juste au côté du Citéa Nice Magnan, un magasin d'alimentation nous ouvre ses bras. Et il pleut sur la ville et sur le balcon. Journée stressante avec la conduite automobile, la pluie et les péages mais nous avons survécu. 

Je circule un peu autour des lieux de notre hébergement. J'y trouve un café internet qui fera mon bonheur une partie de la semaine. En descendant un peu plus vers le sud j'arrive à la Méditerranée. Je suis sur la promenade des anglais et vois le Negresco et une partie de Nice surtout dans les hauteurs vers l'est. Nous y sommes.

Première journée à Nice. Je trouve déjà ça beau et je n'ai rien vu encore. Mais le ciel, l'air, l'architecture, les rues: une invitation au voyage non pas comme celle de Baudelaire mais si on fouille. Nos pas foulent la Promenade des Anglais et durant notre séjour nos pieds laisseront des marques indélébiles sur toute la longueur même où le 14 juillet 2016, un attentat terroriste au camion-bélier lors de la fête nationale des français a fait 84 morts selon le bilan provisoire le 15 au matin en plus de nombreux blessés. 

Sur la promenade, nous nous procurons une Pass Grand Tour. Nous allons pouvoir faire le tour de Nice et débarqué selon notre bon vouloir et reprendre l'autobus selon nos besoins et les  points d'arrêt qui sont au nombre de douze. Un premier stop au Musée Chagall. Nous devons y passer une bonne heure. 

L'autobus nous reprend et nous amène à L'Église orthodoxe russe, chef-d'œuvre d'architecture. La plupart des rues que nous serpentons sont étroites sauf les grands axes. Beaucoup de circulation sur toutes les artères et de la moto, en voulez-vous, en voilà. C'est comme Paris! Nous soupons au Café Nexus

Nous sommes le 26 septembre, un dimanche. Nous déjeunons dans notre chambre comme il nous est arrivé à quelques reprises depuis que nous avons foulé le sol ancestral. Direction Office du tourisme où nous renouvelons la passe pour la journée et notre premier arrêt se fait au musée de Henri Matisse qui este né le 3 décembre 1869 au Cateau-Cambrésis et mort le 3 novembre 1954 è Nice. C'est une figure dominante de son art et il a agi comme peintre, dessinateur, graveur et sculpteur. Le musée a ouvert ses portes le 5 janvier 1963.


Nous trouvons des places dans l'autobus et nous nous dirigeons vers la gare de la ville où nous prenons deux billets pour nous rendre, 30 minutes plus tard,  à Monaco dans des décors somptueux, des tunnels accueillants, des paysages féériques. Le train arrive dans les hauteurs et nous descendons de rue en rue soit par les escaliers ou encore par les ascenseurs qui nous facilitent la vie. Nous atteignons la mer et les ports .

Nous remontons une assez grande côte et dans notre face se pointe le casino de Monaco. Suivez la guide. Blanche en profite pour visiter les chambres de bain telles que nous les voyons dans les revues princières et moi je me glisse à l'intérieur dans le casino. Une machine à sous m'appelle. Je n'y connais rien et la machine avale mon 5 euros et il n'y a pas de rot. J'aurai joué au Casino de Monaco. Et nous faisons un peu de magasinage. Pardon dans la rue adjacente au Casino nous regardons les prix, on ne peut pas faire autre chose, juste regarder. C'est un peu comme les yachts qui sont attablés au port. Je ne connais rien dans les bateaux mais un coup d'œil aux annonces m'en dit beaucoup. Je les regarde seulement et je surveille pour ne pas avoir de factures. 

Nous circulons dans les rues avec le petit train qui nous amène dans le tunnel que nous pouvons voir lors du grand prix de Monaco et nous nous dirigeons sur la butte, dans un des quartiers de Monaco: Monte-Carlo. J'aurais aimé faire le tour du circuit mais les voitures sports n'étaient pas disponibles mais j'ai une bonne idée.

Par les rues, le train nous conduit au Palais du Prince Rainier et puisque l'heure est assez tardive, les activités sont inexistantes et les visites terminé. Une photo nous donne le gigantisme du Palais. Nous circulons à pied pour nous rendre à la cathédrale de Monte-Carlo que nous visitons. 


Cette cathédrale de pierres blanches a été construite en 1875. Pour ce qui nous touche plus particulièrement le Prince Rainier III et Grace Kelly s'y sont mariés le 19 avril 1956. Il est décédé le 6 avril 2005 suite à des complications pulmonaires, tandis que l'actrice américaine a perdu la vie dans un accident de voiture le 13 septembre 1982. Avec elle dans l'auto,  Stéphanie sa fille, a survécu. Si j'en parle c'est que des parallèles sont souvent établis avec la mort de Lady Diana. Des interrogations demeurent dans les deux cas. Mais toujours est-il que les deux amoureux de 1956 repose dans la cathédrale et nous avons pu avoir une pensée pour eux. Aussi, nous avons allumé un cierge demandant des forces spirituelles pour Alain Houle, le fils de Raymond et de Ghislaine, qui ont appris avant notre départ que celui-ci avait été diagnostiqué pour le cancer du colon.

Une petite incursion dans le jardin exotique et pas le temps de nous rendre au centre océanographie mais nous avons eu une vue imprenable du port en redescendant la côte pour aller prendre notre train pour revenir à Nice. Visite courte, intéressante dans cette ville dans le flanc des montagnes et c'est escarpé.

Déjà lundi le 27 septembre, le voyage tire à sa fin. Pour avoir fait quelques figurations dans des films comme la Grande séduction, je dois me rendre à Cannes et marcher sur le tapis rouge tout comme l'ont fait beaucoup d'artistes. Nous nous rendons donc à la gare de Nice et nous prenons une passe pour la journée. A la gare nous nous faisons demander nos papiers d'identité. Bizarre la police habillée en civil avec tout ses papiers est un jeune arabe et la policière  est en jeans. Nous sommes conformes à la loi à ce qu'il parait et s'attardent sur d'autres individus beaucoup plus inquiétants que nous et ils en sortent un des rangs. Et nous partons pour Cannes et l'horloge indique 11 heure.  

Nous prenons un petit train, bonne habitude, et faisons le tour de cette ville célèbre. De retour nous nous rendons là où se tient le festival de Cannes. Des mains de célébrités sont incrustées sur les trottoirs, pas les nôtres et, mille millions de tonnerre de Brest,  impossible d'accéder au tapis rouge, les rénovations ont priorité. Des barrières sous haute surveillance montent la garde. A quelques cent mètres, nous avions vu le marché de Fonteville et nous y accédons. Tout un marché. Il nous rappelle un peu le marché aux puces qui trônait au vieux port de Montréal  il y a une trentaine d'années.

Nous marchons un peu dans la ville. Nous passons devant le casino de Cannes. Derrière celui-ci nous constatons que la plage est belle, du beau sable. Contrairement à Nice où les galets embrassent nos pieds. Et nous remontons dans le train en direction de Grasse.

Nous y voilà sauf que nous devons chercher pour se rendre à la parfumerie, raison de notre visite dans cette ville. Il s'agit de la parfumerie Fragonard que nous visitons avec guide. Toute une visite. La fabrication du parfum de A à Z nous est expliquée par des spécialistes et même des nez. Bien sût la visite se termine par la boutique ou nous nous équipons pour quelques années. En ce qui me concerne il s'agit de petits flocons: Formule I, Concerto, Beau gosse, Eau de Hongrie et un autre dont la petite bouteille a rendu l'âme. 

Sur nos pas de retour, nous entrons dans un musée provençal où costumes,  robes et accessoires se côtoient. Nous poursuivons notre route dans les petites rues et nous devons faire de l'escalade. C'est que ces villages tout comme en Provence, tout comme en France et dans ces pays anciens, les habitants choisissaient des buttes pour s'y installer de sorte que la population était plus difficile à attaquer et il était plus facile de se défendre. Des Cap Diamant ici et là et des populations en sécurité.

Mardi, 28 septembre, nous débutons notre promenade de la journée après avoir utilisé notre appartement pour nous sustenter. Nous prenons notre autobus et nous nous dirigeons vers le Marché aux fleurs. Il s'agit d'une grande place pleine de fleurs, de fruits, de légumes, de viandes, d'épices et de souvenirs même de Provence. Nous cherchons et réussissons à compléter les cadeaux de retour. 

Et quand le marché se désintègre à compter de 13-14 heures, tout l'aménagement change. Aussitôt dit, aussitôt fait. Les tables du marché disparaissent et les boyaux nettoient les espaces. Vous vous fermez les yeux et tous les restaurants adjacents ont placé leurs tables, leurs chaises, leurs auvents. C'est un autre monde qui prendra place dans ces lieux dans quelques minutes. Et l'inverse se produira sans doute au milieu de la nuit pour accueillir à nouveaux le marché aux Fleurs le lendemain matiné

Retour, nous l'avions déjà vue, sur la place Garibaldi  où sur les bords d'une fontaine, nous lunchons. Nous reprenons l'autobus et le temps de prendre une photo de la bibliothèque de Nice, nous rentrons à l'hôtel. Notre costume de bain nous fait encore. 

À pied, en direction de la plage turquoise que nous atteignons en marchant sur les galets. Blanche s'y mouille les pieds et moi je m'y trempe. L'eau n'est si chaude que ça. Nous sommes à la fin de septembre. Certains autres jours, beaucoup de baigneurs se trouvaient sur les lieux et plusieurs restaurants avaient une clientèle assez nombreuse sur la plage. Mais aujourd'hui, ils sont frileux. Nous retournons au Citéa Magnan Nice. Après une courte pause nous allons souper au coin de la rue à la Brasserie Magnan.

Et nous quittons Nice après le déjeuner à la chambre. Je vais chercher l'auto dans le stationnement de l'hôtel. Elle ne me reconnait pas mais voyant que j'ai les clés elle se montre beaucoup plus aimable. Elle a l'air contente. Je comprends cinq jours dans l'ombre, elle a dû se sentir abandonnée. Sa vision est faussée car elle me chante:« Envoye embarque ma belle, je t'amène n'importe où. » Wow les moteurs, regarde-moi comme il faut et envoye  à maison, non à Marseille!

Une fois sortis du parking, nous sommes sur la promenade des anglais et nous rejoignons l'autoroute 8. Une premier péage à 2,80 euros et un second de 13,20. Au diable la carte, on paye cash! Un arrêt routier à Cambarette. Nous sommes sommes à 126 kilomètres de Nice et à 88 de l'aéroport de Marseille. C'est la pause-pipi et l'heure de manger. Nous rencontrons un type qui a sur sa chemise Rio Tinto. Un brin de jasette et nous apprenons qu'il revient de Denver au Colorado où il travaillait pour la compagnie.

Et nous atteignons l'aéroport et le Motel Ibis où nous avons du temps parce que la remise de l'auto n'a été qu'une formalité.  Connaissant de plus en plus le transport en commun, la location de voiture ne se répétera pas. Nous avons du temps aussi car nous dormons au motel et notre avion est demain matin Blanche a le temps de regarder un film « Entre les marges » pendant que je fais de l'internet. 


Nous avons aussi le temps de relaxer à l'extérieur et d'apprécier un beau gros minou à côté de notre table dans le jardin.  Surprise en soirée, «Un gars, une fille ».

C'est le jour du départ et sur le journal de bord on me dit nerveux. L'avion et moi, nous nous acclimatons mais pas vite. La navette nous prend à 9h30 et nous attendons jusqu'à 12h30 pour procéder è l'embarquement. Et bien sûr, Blanche se fait fouiller tout comme à notre départ de Montréal. Je pense qu'elle y prend goût! 

Il fait beau soleil dans ce coin de pays quand nous décollons tout le contraire de ce qui se passe au Québec selon les prévisions annoncées par le pilote de Air Transat. Nous devons faire une escale à Québec pour débarquer presque la moitié des passagers. Et pour quelqu'un qui n'aime pas trop l'avion, le  voyage Québec/Montréal à faible altitude à la pluie, au vent, c'est du solide.  Je n'aime pas ça du tout , même pas pantoute. Et finalement les roues s'agrippent à la  terre ferme et nous devons attendre pour sortir car les équipes d'urgence sont présentes et un type sort avant nous mais sur une civière. Mais nous ça, va, nous sommes rendus et c'est la fin d'un très beau voyage.

Première étoile: Nice




Italie


Cette fois-ci nous optons pour un voyage organisé. Aucune préoccupation, tu embarques, tu suis le guide, tu reviens. Nous avons procédé avec Voyages-Sears et cela a très bien fonctionné. Une trentaine de passagers qui se relayeraient sur les bancs d'autobus et un vol nolisé avec Air Transat sont le point de départ de ce voyage . Par contre, puisque Stéphanie, notre fille travaillait comme agente de bord pour Air Canada Rouge nous avions comme parents des réductions intéressantes et un montant fut soustrait de nos coûts du voyage en rapport avec la compagnie aérienne. Par contre nous devions être présents à l'arrivée  du vol Air Transat le 29 mai 2015 et intégrés le groupe et le guide et l'autobus. Le guide nous avait décelé de sorte que nous fumes moins nerveux et l'attente s'est faite dans un calme certain. « Restez ici et nous vous rejoindrons tantôt » Après les présentations bien sûr.
 
Aussi pour ne  pas manquer le groupe à l'aéroport de Rome, nous sommes partis la veille sur les ailes des Air Canada Rouge et nous avons coucher dans  un motel à environ quinze ou vingt kilomètres de Rome-Fiumicino. Et nous avons attendu Stéphanie qui travaillait sur le même vol que nous. Nous avons attendu un certain temps. Et puis un temps certain. Pas de Stéphanie alors qu'elle aurait dû être là depuis longtemps. Puisque nous partagions la même chambre, il serait souhaitable qu'elle soit là. Soudainement, je me dirige au comptoir et m'informe de la chambre au nom de notre fille, agent de bord. La réceptionniste me demande la compagnie aérienne pour laquelle elle travaille. Tout devient clair. Air Canada Rouge est installé dans une autre section complètement détachée de ce motel portant toujours le même nom, Léonardo-de-Vinci.  La réceptionniste nous appelle une navette et nous retrouvons Stéphanie et la chambre et nous repartons elle  et moi pour une saucette romaine. 

Le lendemain matin vers 11h nous sommes à nouveau à Fiumicino et attendant que le vol d'air Transat se pose. C'est une question de temps avant qu'on retrouve notre accompagnateur et nos compagnons de voyage. C'est fait et notre autobus roule jusqu'à  un motel dans la périphérie de la ville.  Un tour de ville avant de nous rendre à notre souper d'accueil dans la ville éternelle. Un excellent souper, beaucoup de plaisir ete chansons.  Nos voisins sont de Québec, de la Beauce et de Laval. 

Au souper chantant une cantatrice s'est rapprochée de moi, sans doute avais-je dit quelques mots en italien de sorte qu'elle m'a presque dédié un couplet toujours en italien et si je me rappelle bien il s'agissait de O solo mio. Tout un accueil et cela ne fait que commencé. Nous sommes le 29 mai 2015.

Cela me revient, j'ai dû lui dire : « Cantante bene ». Et ces paroles l'ont conquise. Il est vrai que j'avais suivi des cours d'italien avec la Communauté italienne de Montréal, Je voyais le voyage arrivé de sorte qu'utiliser la langue italienne serait un plaisir. Sans doute une centaine d'heures avec un italien pure laine et quatre au cinq élèves. Ce me fut bénéfique même si je n'ai presque pas parler ce langage pour ne pas dire jamais sauf quelques petits mots.  Mais on retour de Sorrento, dans l'autobus nous ramenant à Rome, j'ai donné un grand coup et le cours suivi en valait la peine. Il ne faudrait pas que j'oublie d'en parler. Quand nous repartirons de Sorrento avec trois autre couples puisque notre périple se termine là, n'hésitez pas à me faire signe si j'oublie. Ça valait le coup: « Si signore ne é valsa la pena.  » Oui monsieur, cela valait la peine!

Le lendemain, puisque nous sommes rendus à Rome, une petite visite au Vatican s'impose. Nous y passons donc quelques heures.  C'est beau, c'est magnifique. Impossible de tout voir. Nous aurions dû y passer des heures et des heures.

Nous circulons un peu partout dans l'espoir de rencontrer le pape auquel nous avions demandé une audience mais des dignitaires montréalais, québécois et canadien avaient séjourné  ou seraient  au Vatican de sorte que nous étions de trop. Le pape commençait à avoir son voyage. Stephen Harper, premier ministre du Canada devait y être au mois de juin et Denis Coderre, maire de Montréal, avait invité le pape pour le 375 anniversaire de la ville en 2017 la semaine précédente. De plus Philippe Couillard, premier ministre du Québec avait eu son audience le 26 mai, quelques jours avant notre arrivée. Je suis porté à croire qu'il y a eu mélange dans les rendez-vous. Si François avait été mieux informé. Il aurait peut-être fallu que je passe par Mgr Ouellet qui exerçait des fonctions proches du pape depuis 2010. En passant par ce dernier, j'aurais pu lui dire que nous étions ses voisins au Lac Lamothe quand nous avions notre chalet à St-Marc-de-Figuery. Ses parents habitaient juste de l'autre côté du lac, face à nous. Marc aurait été une bonne filière à exploiter. Tant pis pour le pape. Au diable la udienza papale.


La chapelle Sixtine m'a déçu, je m'attendais à vois des activités religieuses mais non. Dénudée de toute attraction, nous avons pu toutefois admirer admirer tout le travail de Michel-Ange qui y a mis son cœur de 1508 à 1512. Phénoménal. La création d'Adam et le jugement dernier sont clairement illustrés sur la voûte. Le nom vient du pape Sixte IV qui a été le promoteur de cette chapelle ente 1485 et 1481.

Et que dire des tapis qui ornent les murs des corridors pour se rendre à la Cappella Sistina.


Nous sommes montés à la cour du Vatican et une immense Sphera con Sphera nous a éblouis en plus d'un  décor indescriptible. Situé dans la cour de La Pigna au Vatican, c'est un œuvre de l'artiste Italien Arnoldo Pomodoro. Il s'agit d'une sphère avec une plus petite à l'intérieur: l'immensité du monde et notre petitesse à l'intérieur. Pomodoro a commencé ses sphères au début des années 1960. Il y en a ce qu'il semble un peu partout dans le monde dont une à Dublin. Cet objet d'art est tout un contraste avec ce que nous voyons au Vatican. Un monde antique côtoie un œuvre moderne.

La place St-Pierre a été commandée par le pape Alexandre VII et sous la responsabilité de l'architecte Bernini entre 1656 et 1667. 284 colonnes, 88 pilastres et 140 statues ceinturent la Piazza San Pietro pouvant contenir 300,000 personnes. Au centre, nous retrouvons l'obélisque
du Vatican. C'est très impressionnant de marcher entre les colonnes de plus  de 17 mètres de haut et de la voir la symétrie de l'œuvre rehaussé par deux fontaines érigées en 1615 et 1675. La grande ouverture sur le coté nord se nomme Piazza Pie XII permet de quitter la Cité du Vatican et de prendre le chemin de Rome par la Via della Conciliazione.

À défaut de voir le pape, nous avons vu de quel endroit il se place pour donner la bénédiction solennelle urbi et orbi à certaines occasions religieuses importantes du culte catholique, spécialement les jours de Pâques et de Noël.

Et de là, promenade en autobus qui nous amène au Colisée de Rome mais auparavant un petit mot sur le forum romain que nous croisons et qui se trouve entre les musées du  Capitole et le Mont Palatin. Le forum est la place principale de la Rome antique. Son importance est d'ordre historique, religieuse et politique. C'est autour du forum que s'articule toute la vie de la ville: les mariages, les jeux, les combats de gladiateurs, les cérémonies et les fêtes religieuses, les défilés
militaires. Sans oublier que toutes les questions politiques et judiciaires y sont souvent traitées. Le forum est le cœur, le centre vivant de la ville à l'exemple de l'Agora, lieu de rassemblements politique et mercantile des cités grecques qui sont dans notre mire en terme de voyages futurs. Beaucoup d'histoire fut écrit dans ces lieux mais l'assassinat de Jules César en 44 avant Jésus Christ par Cassius et Brutus est un fait assez marquant. Ben oui, le même César qui a courtisé Cléopâtre dans ces lieux et dans bien d'autres. Comme on voit sur la photo le temps a fait son œuvre. Si nous avions vécu à l'époque, nous ne reconnaitrions pas les lieux. Les musées du Capitole se sont  quant à eux beaucoup mieux préservés et pour une bonne raison, ils ont été fondés en 1471 et ouverts au public en 1734 par le Pape Clément XII. On dit les musées car en plus des sculptures  extérieures, Benoit XIV y a ajouté une Pinacothèque.

Nous en sommes donc au Colisée de Rome, monument gigantesque dont plusieurs spectacles se sont déroulés dans le Colisée jusqu’en 523, dont les plus connus étaient les combats des gladiateurs et les venationes. Des esclaves et des condamnés à mort se livraient à des combats pour leur liberté et des hommes libres le faisaient pour de l'argent. D'autres combats avaient lieu entre des animaux entre eux ou encore contre des humains jusqu'à ce que la  mort triomphe. Tous les spectacles imaginaires et sanguinaires semblaient y être affichés. À compter de 523, les mœurs changeant, et pour le mieux, le cirque et les offices religieux et civiques eurent préséance.

Après notre passage devant le Colisée, nous voyons l'arc de Constantin. L’Arc de Constantin est un arc de triomphe, situé entre le Colisée et le Palatin. Inauguré le 25 juillet 315, il fut construit par le sénat romain pour commémorer à la fois la victoire de Constantin contre Maxence le 28 octobre 312 ainsi que ses 10 années de pouvoir. Haut de plus de 21 mètres, il mesure près de 26 mètres de largeur. Impressionnant.

Nous passons par la suite de vant le monument de Victor Emmanuel II  qui a été le premier roi d'Italie. Il est celui qui a unifié les différentes régions du pays afin de former un seul et unique pays. C'est à partir de cette unification en 1861 que Rome est devenue une capitale En son honneur, Giuseppe Zacconi a décidé de construire cet imposant monument réalisé entre 1885 et 1911 pour célébrer les 50 ans de l'unité italienne. 

À notre prochain passage à Rome, car nous y reviendrons, nous nous rendrons à la Fontaine de Trevi, un must à ce qu'il parait quand tu visite Rome. Entre temps, nous retournons au motel et nous prendrons la route de Sienne, vers le nord, au lever du jour.

Embarquement vers huit heures car un long trajet nous attend aujourd'hui.  Sienne est à environ disons trois heures de notre point de départ et par la suite nous nous rendons à Pise. Par la suie nous avons un souper et une visite de prévue dans un vignoble non loin de Florence où nous nous rendrons pour un court séjour.

L'autobus est laissé è l'entrée de la ville et nous marchons pour nous rendre au cœur de la Piazza Del Campo, vaste lieu de rencontre entouré de boutiques, de restaurants. Le sol penché nous donne l'impression d'être dans un amphithéâtre er cela devient important car
des courses de chevaux se déroulent dans les rues deux fois par année, le Palio, qui confrontent les 17 quartiers de la ville. La visite du Palazzo Pubblico et de sa tour, la Torre Del Mangia, aurait pu se réaliser mais nous avons préféré un cornet de crème glacée, excellent d'ailleurs. Entre une tour de 102 mètres de haut et un cornet, le choix fut facile.


Un passage devant la cathédrale de Sienne et nous sommes repartis pour Pise. La Cathédrale Santa Maria Assunta a été construite entre 1215 et 1263 et le marbre est à l'honneur. Tous ses édifices sont d'une beauté remarquable et l'état de conservation impeccable.

Pise m'offre une autre déception, non que ce n'est pas beau, c'est beau mais en plein cœur d'un champ, et pour l'avoir vu souvent dans des films et dans des reportages, cela ne me frappa pas. Beaucoup de kiosques un peu comme un marché aux puces qui sert quasiment de ruelle pour l'atteinte du  site et des vendeurs de parapluies, de tours, il y en a à profusion. Nous avons pu faire le tour des différents édifices dont la Cathédrale, le Baptistère et la Tour. Bien sur nous avons pris une photo avec notre main sur le dessus de la tour mais c'est tellement commun.


On ne traîne pas là, peut-être que si nous avions vu  la ville mon opinion aurait été modifiée mais nous sommes repartis pour une visite et un souper de groupe dans un vignoble entre Pise et Florence. J'ai eu beau chercher le nom de la place mais il n'y a rien à faire. Un jour je pourrai sans doute compléter ce paragraphe mais entre-temps ce fut une visite industrielle vraiment intéressante et un souper délicieux.

Nous n'étions aussitôt descendus de l'autobus sur la colline donnant une vue superbe Florence, que je devais rencontrer mon plus grand rival. Du haut de ses cinq mètres avec un poids de cinq tonnes, le David de Michel-Ange me tyrannisait, dominait la ville et triomphait auprès de tous les passagers du bus et envoûtait les autres. Ce David, combattant de Goliath, a été sculpté entre septembre 1501 et mai 1504 , ce qui donna come résultat ce symbole de la Renaissance de dimensions et proportions énormes. Plusieurs copies de cette œuvre sont un peu partout dans le monde dont trois à Florence et l'original est bien protégé à l'Académie de Florence.

De ce promontoire nous avons une vue époustouflante de la ville de Florence avec ses pignons et ses clochers à perte de vue.

Nus avons poursuivi notre visite avec une guide pas plus haute que trois pommes qu'il nous était difficile de la suivre. Mais nous la suivons quand même dans une immense foule ar nous ne sommes pas les seuls à visiter.


La  cathédrale  Santa Maria Del Fiore  nous  éblouit par  sa  structure et
son marbre blanc et vert. Chaque centimètre carré est travaillé presqu'au poinçon tellement les résultats sont éloquents et les statues, et tout: impressionnant. Le Duomo de Florence, le nom de la cathédrale pour les intimes. La plus grande église au monde avec ses 160 mètres de profondeur. Le dôme mesure 45 mètres de diamètre et est à cent mètres du sol. La campanile est à 85 mètres de hauteur et 414 marches nous attendent pour nous rendre au sommet. Je préfère encore un cornet que je finirai par trouver. Mais c'est immense et incomparable à ce que nous avons vu.

Nous arrivons à l'église Santa Croce. Les franciscains ont débuté la  construction de cette Basilique en 1294 pour souligner l'anniversaire de la mort de Saint-François d'assise. Comme toutes les églises de l'Italie, chaque centimètre est une pièce d'art en elle-même. Voyez le chœur  de cette église et vous partagerez mon avis. Les statues sont très nombreuses à Florence et on ne peut faire quelques distances sont en trouvés de tous les genres. Sur la photos ici présentée, il est question de l'enlèvement des sabines. L’ enlèvement des Sabines est un épisode légendaire de l'histoire de Rome au cours duquel la première génération des hommes de Rome se procure des femmes en les enlevant aux autres villes de la région, notamment aux Sabins. En passant, l'histoire de Rome, de l'Italie et de bien des villes n'est pas toujours écrite mais les statues et surtout les tableaux que nous retrouvons dans les musées nous en donnent beaucoup.


A titre d'exemple, voici un tableau: L’Enlèvement des Sabines (1574-82) par Giambologna, dans la Loggia dei Lanzi à Florence

Nos promenades nous ont amenés dans les rues de Florence et sur le Pont Vecchio Édifié au XIV siècle, il est à la fois la galerie marchande, la rue piétonne et le pont le plus ancien, le plus célèbre et le plus touristique de la ville, dont il est un des emblèmes. Haut lieu de la joaillerie et de l'orfèvrerie de luxe de la ville et de l'Italie, il traverse le fleuve Arno à son point le plus étroit, Nous sommes laissés seuls depuis le début de l'après-midi de sorte que nous nous promenons ici et là sans laisse et nous soupons non loin du motel  et demain: Venise.

Après un peu plus de 3 heures de route vers le nord, l'autobus s'arrête et la mer Adriatique nous invite à faire les quelques kilomètres qui nous séparent du quai aux différentes îles qui entourent Venise. Nous ne visiterons pas les îles dont Murano où les artisans spécialisés dans le soufflage du verre de Venise , ont une renommée internationale. Jusqu'en 1291, les verreries étaient établies à Venise mais par crainte du feu il a été ordonné aux verriers de déplacer leurs usines et fours sur l'ile de Murano. Nous avons toutefois eu droit à une démonstration dans une petite usine conservée sur place sûrement pour des raisons touristiques. Et des boutiques de verre, de bijoux, de masques, en voulez-vous, en voilà. Il n'y a que cela. Pas moyen de voir du vrai monde, des boutiques, des bijouteries, des bazars de toute sorte, 

Mais avant d'en arriver là nous embarquons dans notre bateau et nous croisons une multitude de barques, de canots, de péniches et même des paquebot, des transatlantique comme on dirait. Nous atteignons l'île de Venise et nous nous faufilons à travers la foule et quand je dis foule, ne vous méprenez pas sur le mot. Pour atteindre notre hôtel, nous devons passer par la Piazza san Marco et la traverser obliquement  tout près de la Basilique, de la bibliothèque, du palais des Doges. Et nous retrouvons à serpenter parmi les

canaux de Venise et à côtoyer des gondoles avec des touristes, des livreurs avec leur cargaison, des vidangeurs avec les poubelles. Aucune auto. Tout se passe sur l'eau.

La place Saint-Marc et le seul endroit de rassemblement dans cette ville et c'est pour cette raison que tout autour on retrouve la Basilique Saint-Marc, le Palais des Doges, le Musée Correr et le Campanile de la Basilique et la Torre dell'Orologio. 

Nous avons marché beaucoup dans Venise et dans les petites rues piétonnes
seulement. Il serait très facile de se perdre et de chercher son chemin pendant des heures. Ils se ressemblent. Toutes les boutiques sont pareilles. Par les ruelles nous sommes rendus au Pont du Rialto qui relie les deux parties de l'île. Le pont a de chaque coté  une série de boutiques et quand nous sommes allés les rénovations allaient bon train mais la circulation se faisait sans anicroche.

Puisque nous étions à Venise une promenade en gondole était de mise et nous fûmes choyés, avec un couple de Laval, car la nôtre en plus de son équipage d'une personne à la barre qui agissait comme gouvernail, nous avions notre accordéoniste. Des jaloux. Nous sommes passés sous le Pont des Soupirs, aussi en chantier, en plus de nous rendre par le Grand Canal au Pont de Rialto. C'est sans doute la manière de voir Venise, de voir les maisons, les trottoirs de bois qui longent  les canaux: y voir la vie et nous ne sommes pas seuls sur les autoroutes aquatiques

Tout en en circulant dans Venise, on ne peut qu'être ébloui par les fleurs, les arbres, les couleurs. C'est d'ailleurs près d'une petite boutique que cette photo a été prise et c'est souvent comme ça.

Je me suis permis d'aller sur les quais de Venise tôt le matin vers les six heures. J'ai vu des centaines de bateaux déchargés leur cargaison et les transférés dans des barques pour  que les livraisons se fassent qu'ils s'agissent de denrées alimentaires ou d'articles de boutiques et de tout ce qui este nécessaire dans une ville. Pas de camions, pas de vannes. C'est la seule et unique façon de transporter le matériel  pour la vie quotidienne. En revenant à l'hôtel j'ai vu une barque qui amenait des ballots de draps propres et un autre qui attendait pour livrer ses caisses de boissons. Le même principe pour les déchets, les petits conteneurs changeaient de barques

Sur les quais et dans les allées des balayeurs de rue à pied entrain de tout nettoyer avec des balais manuels. Des types se promenaient avec des charriots pleins de matériel et qui était équipé pour grimpé dans les marches. Tout est manuel. Un mode de vie.  Toujours sur les quais j'y ai vu quelques couples de futurs mariés qui prenaient des photos avant l'arrivée des touristes. Car dans peu de temps tout reprendra vie. et nous, nous reprendrons la route pour Sorrento et Capri en passant par San Marino, par Saint-François d'assise, par Rome, par Naples et Pompéi.

Trois heures plus au sud nous faisons une escale à Saint-Marin qui est un état en lui-même et qui est le troisième plus petit état de l'Europe après le Vatican et Monaco. Nous n'y avons que passer avec un arrêt très court. Le guide voulait nous montrer que cela était haut. Nous l'avons cru et croyez moi! Et je n'aurais pas changer de place avec le conducteur d'autobus, pour aucune raison. 

Le conducteur est aussi bon à Saint-François-d 'Assise qu'au dernier endroit. Après avoir un tout petit tour, nous débarquons et nous rendons à pied à la Basilique du nom du village. (à compléter)






Vu que les remparts ont l'air solide nous en profitons pour prendre une photo avant de nous diriger vers Rome pour un dodo. 




Un court séjour à Rome qui nous presque seulement d'aller voir la fontaine de Trevi qui est en rénovation, donc un mauvais souvenir. Nous avons par contre  jeter quelques sous quand même en espérant qu'ils rapporteront.

Direction Naples et sur le coté gauche quand nous descendons dans ce coin de pays, nous remarquons, on ne peut pas ne pas les voir, des maisons, des chiottes serait le mot juste. Bidonville
est exactement le terme recherché. La pauvreté dans toute sa splendeur et directement sur le bord de l'autoroute. Personne ne peut y échapper. Nous ne visiterons pas Naples mais une petite boutique non loin de notre chemin à l'entrée qui a pour nom Cameo factory de Paola. Une petite visite d'environ une heure qui nous a permis d'en apprendre un peu plus sur la fabrication des caméos et de dépenser quelques sous. C'est juste pour faire un contraste avec les paysages et les maisons vus auparavant.

Un brin de circulation et nous retournons sur nos pas et Pompéi nous ouvre ses portes. L’éruption du Vésuve, survenue le 24 août en 79 est sans doute l’une des catastrophes naturelles les plus célèbres de l’histoire quoique dernièrement avec les changements climatiques tout est relatif. Les archéologues et les historiens sont toujours entichés par ce qui est survenu et sur la force du volcan qui a tout détruit aux alentours.

D'autres villes ont été touchées mais on revient continuellement lorsqu'il est question de l'éruption du volcan à Pompéi. Cette ville romaine, située dans la baie de Naples à quelques kilomètres du volcan que l'on voit très bien  et dont la dernière éruption remonte à 1944. Pompéi a perdu au moins 15 personnes. Elles sont décédées sur le coup et les archéologues se plaisent a étudier les formes calcinées soit montrer la vie quotidenne dans cette ville ou démontrer par les corps pétrifiés toutes les tentatives de fuite.

Une visite des plus intéressant mais il me faudrait lire encore davantage sur cette ville et sur sa vie de tous les jours avant le 24 août fatidique.

« Tout le monde à bord! », M. Bernini notre guide nous commande d'embarquer. Le conducteur prend la première indication routière qu'il voit et nous amène à Sorrento à l'intérieur de l'heure. Tout un paysage indescriptible donc ne vous attendez pas à ce que j'en parle. Là comme partout ailleurs en Italie, les routes sont d'une qualité que nous ne pouvons qu'envier. Les paysages sont enchanteurs. Nous sommes dans les  montagnes et les routes sont planes. Des tunnels qui se suivent et parfois laissent un peu de place au soleil avant de s'engouffrer encore dans le roc. D'après mes recherches récentes, le plus long tunnel d'Italien est à Aoste un peu au nord de Milan. Il mesure plus de 11 kilomètres. Il pénètre les Pyrénées et sort en sol français. De mémoire je pense que notre guide nous avait parler d'un tunnel long de 5 kilomètres entre Naples et Sorrento. Pour rejoindre Sorrento, nous avons traversé une partie de la côte amalfitaine. Encore là, je manque de qualificatifs.

Bâtie dans les montagnes notre hôtel est dans les hauteurs. Voila je lai dit. L'autobus demeure en bas et nous devons nous rendre à la réception de l'hôtel pied ou encore en prenant la navette, des cars de golf avec chauffeurs privés.  Nous avons pris avec nos bagages la dernière proposition. Par contre en soirée, nous avons fait le trajet a pied et visité un partie de la rue principale afin de remplacer une de nos valises qui souffrait des voyages et des déménagements presque quotidiens. Complètement en bas sur la photo, demain nous prendrons le bateau pour nous rendre à Capri.


Il fait beau. Le contraire aurait été surprenant mais qui sait. Notre bateau nous y conduit dans le temps de le dire sauf que nous faisons le tour de l'île en deux heures environ. Nous passons devant des lieux prisés par le Pince Rainier et Grace Kelly, Richard Burton et Elizabeth Taylor, Jackie Kennedy et Aristote Onassis. Nous sommes passés devant des châteaux ayant comme propriétaire Gina Lollobrigida ou Sophia Loren. Pas besoin de vous dire que des paysages de cartes postales, il y en avait. Et l'eau, la couleur de l'eau, bleue claire. Et les rochers ciselés par la nature qui nous font de l'œil. C'est beau.

Une petite promenade sur les bords du quai où pullulent les petites boutiques. Et c'est à cet endroit, en quittant  sur la Marina Picola, très précisément que j'ai changé ma casquette car dans le bateau, il y a quelqu'un qui a vu celle que je portais et qui a compris que c'était une calotte de Roma et de non de Rona. Ça fait dix jours que je la 

porte. Capri, il n'y aura plus de mélange. Et nous grimpons, non pas dans les rues mais dans les trottoirs qui permettent l'accès aux maisons et aux boutiques ainsi qu'aux guichets automatiques situées dans les hauteurs. Ne cherchons pas d'auto, de bicyclettes, Tassons les poubelles et les bac de récupération pour passer. Un autre monde. 

Nous aurions sans doute aimés faire une ballade en autobus dans la montagne derrière nous mais faute de temps, nous avons dû y renoncer. Nous avons toutefois eu le temps de prendre un breuvage, un coke, s'il vous plait, pas de pepsi, à une table dans un restaurant. Six euros pour un petit coke et puisqu'il y avait des napkings, deux euros de plus. La prochain fois je m'assure qu'il n'y pas de nappes, de couteaux, de fourchettes, etc.... Je connais le principe.

Et nous nous sommes assis sur des fauteuils spéciaux pour nous reposer un peu des marches car il  y avait beaucoup de marches, d'escaliers, des montantes et des descendantes. C'est spécial.

Et de ce pas nous allons reprendre notre bateau qui nous ramène à Sorrento et là nous pouvons dire: « Capri, c'est fini. » comme Hervé Villard. Ok d'abord Serge Laprade. Lui aussi, il l'a chanté. C'était sa chanson.

Et demain note voyage prend fin. Trois couples reviendront avec nous à Rome pour effectuer un retour en sol canadien. Quelques autres continueront en Sicile et d'autres descendront la cote amalfitaine. Notre forfait finit là. En attendant une dernière nuit à Sorrento et un dernier souper.

Après le déjeuner, huit personnes descendent  avec leurs valises et embarquent dans un petit autobus. Adieux les autres. Adieu M. Bernini. Nous faisons le voyage de retour avec un chauffeur. Il devait être environ huit heures quand nous fumes tous embarquer.  On entend bien M. Bernini parler au conducteur et sans doute lui donner les consignes du voyage et j'ai bien compris dans la discussion italienne que le nom de Air Transat avait été prononcé. Normal, ce groupe voyage avec cette compagnie. Une fois arriver, nous nous dirigerons, Blanche et moi, à notre terminal et nous nous envolerons sur la route de Cartier, de Champlain et de Maisonneuve.

En jasant avec les autres passagers, je réalise que leur avion part quelque temps après nous.  et que par rapport a notre avion, nous allons être serrés, très serrés. Nous risquons même de devoir prendre un motel et l'avion du lendemain. Je n'ai toujours pas entendu parler le conducteur. Je m'approche de lui et lui quelques mots en anglais. J'ai l'air de parler chinois. Bon, je vais d'abord m'adresser à lui en français.
Il me dit que: « No parlo inglese o francese ». e  ouais ben

- « A che hora arriveremo all'aeroporto »
- « Vi mando dirrectament al terminal di Air Transat. No temete, en me faisant signe de ne pas m'inquiéter, di arrivare in tempo.
Ça me pose un petit problème mais allons-y: « Mi moglie ed y io siamo con Air Canada »
Il me regarde et me demande: «  A che hora decolla »
Je luis dis: «  Alle undici e un dieci al terminal quattro »
- « Rischiate di perdere l'aereo. Daremo un po' tardi »
Comme je pense moi aussi et lui de son côté: « Un momento,por favor »é Prends ton temps que je me dis surtout qu'il semble avoir une solution dans son sourire.
- « Primti portero al terminal quattro e sarai in tiempo. L'Air Transat partirà tra mezzogiornio e trenta e avro il tempo de portarli al loro terminal » Et il me pose la question: « Per te va bene?» Ma réponse est venue toute seule: « Si, si sto benissimo, grazie mille! »

C'est ainsi que le conducteur s'est mérité un bon pourboire, il venait de nous sauvez plus de 250 euros: un coucher, deux taxis, trois repas. En prenant le pourboire c'est lui qui a dit: « Grazie mille et buon viaggo » 

«Grazie et arrivederci!» en lui serrant la main.







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