Nous aimons le camping!

 

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Nous aimons le camping











Une de nos premières tentatives de camping a été réalisée avec une tente-roulotte toute simple que nous avait prêté Raymond, le frère de Blanche. Nous sommes allés aux Chutes Niagara. C’était en 1971 et Blanche était enceinte. Chantale et Isabelle ont donc fait le voyage et circulé sous les chutes et se sont saucés dans le lac Erié.

Il semble que nous avons aimé l’expérience du camping et, en 1973, nous nous sommes procurés une tente-roulotte Appalache. Et fait significatif cette tente-roulotte était en fibre de verre de sorte qu'en Abitibi, ce n’était sans doute pas ce qui était souhaitable de posséder : le moindre écart de température faisait en sorte que le suage était au rendez-vous. Facile à monter: c’était des panneaux qui s’emboitaient l’un dans l’autre. Nous nous sommes installés au camping du lac Blouin avec comme voisins Fernand Audet dont l’épouse Chantal Pellerin enseignait à la polyvalente et Armand Villeneuve dont la douce Monique travaillait à l’hôpital. D’autres voisins : Roland Lanoue et Lucien son frère, Camille Boutin. Je me souviens aussi des Petit, Cyr, Morissette, Létourneau. Un petit camping. Peut-être une cinquantaine de sites et pas beaucoup de services mais à un ou deux kilomètres de Val-d’Or sur le chemin de Val-Senneville. Pas beaucoup d’activités mais nous sommes débrouillés. Je me suis occupé à organiser des tournois de fer et nous en avons même faits à la noirceur. Si bien qu’on nous a offert notre terrain moyennant l’organisation d’activités.

Les tournois de fer ont continué et quelques kermesses pour les enfants, nous avions trois enfant et un quatrième était en chemin, de sorte qu'ils en ont bénéficié aussi. Les tournois de fer à l’époque étaient faciles à organiser. Je passais la Brasserie Labatt et Georges Chartrand me remettait quelques caisses de bière et des trophées et bien sûr j’avais ma commission sur les caisses. Je passais à la Brasserie Molson et Phil Dufresne agissait de même. Et Monsieur Ouellet et la Brasserie O’keefe était de la partie. Quant aux kermesses, je quêtais des cadeaux dans des dépanneurs et dans des magasins comme Kresge, Woolworth, Bargain Shop, Canadian Tire et les jeunes s’amusaient en participant et se ramassant des prix tout en faisant des courses dans des poches de jute, de la pêche derrière un rideau où attachions des sacs à surprise, etc.

L'année 1973 nous amène aux États-Unis et plus précisément à Wildwood. Mais avant d'en arriver là, nous avons fait un stop dans un camping au nord du Lac Champlain Nous avons eu beaucoup de plaisir à reculer dans les montagnes du Camping du Lac Georges. Oui, c’était côteux et le Valiant en a souffert.


Dans ce même voyage avec les 3 enfants, nous nous sommes rendus à Cape May et Atlantic City. On se souvient du cheval qui sautait dans l'eau à partir du ciel, ou presque. De retour de Wildwood, nous nous sommes équipés pour voyager.

En début d’année 1975, nous nous sommes procurés une tente-roulotte Bonair avec cuisinette et nous sommes demeurés encore deux ans au camping du Lac Blouin là où Pascale a célébré son premier anniversaire et Isabelle son sixième quelques jours auparavant.

En 1977 et 1978, nous sommes installés au Camping régional de Malartic, très bel endroit avec beaucoup d’activités autant sportives que religieuses, Je parle d'activités religieuses car Martial Barrette, un ancien de Lorrainville et curé de Malartic venait célébrer la messe le samedi dans la salle communautaire. Une piscine et une pataugeuse agrémentaient le tout ce que nous n’avions pas à Val-D’or. Nous avons fait deux terrains, un dans le H et l’autre dans le G et comme le camping avait un conseil et un maire, j’étais le conseiller du H au moins une année. Beaucoup de balle-
molle avec Béric de Béric Sports, plusieurs parties de fer dans la rue car il n’y avait pas de boîtes règlementaires et officielles tout comme au lac Blouin. Durant un de ces étés, François a même agi comme homme de maintenance pendant un certain temps. Aussi, les enfants avaient trouvé un petit chemin qui leur permettait de nous fausser compagnie à l’occasion. Ils passaient par des sentiers voisins du Club de golf pour se rendre au village. C’est à ce même club que j’ai serré la pince à Guy Lafleur lors de l’un de ses passages. 

Nos deux années à Malartic ont nécessité un peu d'organisation car responsable des horaires à la polyvalente, mes heures de travail variaient énormément et le trajet demandait de l'attention soutenue. Au Camping du lac Blouin, j'avais le même problème sauf que trois au quatre kilomètres, c'était plus facile.

La fin du camping à Malartic coïncide avec la construction de notre maison à Val-Senneville à l’été 79. Pas question de faire du camping autrement que dans la cour. La maison doit prendre forme et nous accueillir au plus tard en septembre. Ainsi après notre déménagement lors de la journée de la Saint-Jean-Baptiste, la tente-roulotte est bien installée dans la cour et nous servira de campement sous le contrôle de Chantale qui s’occupait de Pascale et des repas. L’eau provenait de notre voisin tout comme l’électricité. Cela nous aura coûté une pompe. Nous prenions pour la plupart du temps notre douche chez Ghislaine, ma sœur, qui demeurait sur la rue Cloutier. Je prenais plus souvent ma douche en arrivant l'école le matin en passant par le secteur de l'éducation physique surtout quand j'avais passé la nuit à creuser pour l'eau potable. L’électricité arrivera assez vite mais pour l’eau nous attendrons la fin du mois d’août.



Trois ans après les débuts de la construction de maison à Val-Senneville, avec une nouvelle auto, nous partons toute la famille pour les chutes Niagara. Nous avions précédemment acheté un Pontiac Catalina rouge d'un particulier, un nommé Bussières dont deux enfants fréquentaient l'école, et qui demeurait dans notre nouveau village. Nous avions vendu notre tente roulotte Bonair croyant que le camping était fini. Erreur. Nous regrettions déjà cette activité. Il faut dire que les enfants nous avaient aidés à reléguer le camping aux oubliettes. Ils préféraient d'autres activités sociales. Donc avec une nouvelle auto et une tente-roulotte Lionel, nous  sommes  partis, direction  sud de  l'Ontario.  Ça  filait par là. Un huit
cylindres. Un premier et dernier ticket de vitesse entre Rollet et Montbeillard. Nous n'avions jamais eu une auto qui allait si vite que ça mais le policier s'en foutait. Les chutes Niagara bien sûr nous attendaient,  Marine land, la tour du Niagara où j'ai attendu en bas que la famille redescende. C'est aussi à ce camping de Niagara qu'isabelle a été toute défigurée par un de mes lancers. La balle lui est arrivée en plein front. Je dis «défigurée» car il fallait la voir chercher un miroir pour examiner les dégâts d'autant plus que nous en mettions un plus que la réalité en dévoilait. Une belle petite bosse quand même.
 

Au retour de Niagara, un petit stop à Toronto et un court séjour à Wonderland avant un retour au pays et le début des activités professionnelles comme directeur de la Polyvalente. Nous avons toutefois fait du camping de fin de semaine ici et là dont le Lac normand. Une fois au moins au vieux fort à Ville-Marie où nous avions établi nos pénates. Ah oui. Une fois aussi au Camping Charles à Senneterre avec la famille Blouin. Rien de très spécial concernant cette activité quoique je suis resté inerte, immobile face aux troubles que Jean-Guy avait de maintenir son auvent de tente-roulotte sain et sauf à cause des violents coups de vents qui sévissaient. Je me demande encore si j'aurais pu faire plus. Sûrement que de ne pas avoir trouvé ça drôle, cela aurait fait un pas dans la bonne direction.

Puis nos occupations personnelles et le travail des enfants ont fait que la tente-roulotte a été vendue et le camping délaissé pour quelques années.

Une idée comme ça en 1993. Nous sommes sans doute trop âgés, déjà, pour faire faire du camping et nous procédons à l'achat d'un chalet au Lac Lamothe. Un coup de cœur. Quinze mille dollars. Un grand lac. Une plage sablonneuse. Du poisson. Un grand terrain. Un long escalier : presqu’une rampe de lancement. Plus de détails sur ce chalet dans le chapitre de Nos maisons.

En 1996, je sens que la retraite va venir inéluctablement et je pars avec Stéphanie faire le tour de Lanaudière avec une tente et un abri moustiquaire à la recherche de lieux pour une éventuelle installation dans le futur. Nous revenons bredouille d'une semaine à visiter des terrains, des chalets. Nous reprenons le même manège l'année suivante et cette fois-là ça marche en grand puisque nous achetons à Ange-Gardien-de-Rouville à l'été 97.

Suite à cette nouvelle acquisition, nous avons procédé à la vente du chalet au Lac Lamothe. Ne le chercher plus sur le chemin des collines, le tout a été remplacé par un château. 

C'est difficile  ne pas faire de camping ou de ne pas se retrouver dans de grands espaces. Ainsi, en 2007, nous achetons un motorisé classe C de sorte que nous puissions revivre les beaux jours du camping. Un Tioga 1991 niché dans les Cantons de l'est, non loin de Eastman se stationne dans la la cour. Un Tioga de 25 pieds dont le lit fait un coin avec la minuscule chambre de bain et qui pose de sérieux problèmes lorsque nous voulons changer les draps ou même faire le lit. Aussi, c'est extrêmement hasardeux quand je veux quitter le lit. Je dois faire des acrobaties et je n'ai plus vingt ans ou même trente. Si nous avons des visiteurs, ils doivent dormir sur la tablette en haut des sièges avant ou encore baisser la table, Et s'il pleut!

Notre premier séjour fut au camping Tropicana à Granby dans un endroit assez découvert lors de la fête des mères. Un autre fin de semaine à la Vallée bleue non loin de Sutton. A la fête des père 2007, nous sommes au Camping Tournesol à Cowansville sur le terrain 91. Nous y prenions goût malgré la petitesse de l'habitacle.

Août 2007, nous établissons notre campement pour une demie saison sur le terrain 44A, petit terrain mais seul disponible qui nous laissait un peu de soleil et de clarté à Cowansville. (photo)

Nous avons renouvelé pour 2008, ce qui nous exemptait de nous promener avec le VR. Et si nous avions à sortir, nous partions de là. Ainsi quelques voyages furent réalisés.

Durant l'été nous allons à Upton avec Maribel pour un spectacle de marionnettes géantes. Toujours ce même été, Lorrainville fête son centième anniversaire et nous attachons nos ceintures pour un voyage au pays des ancêtres. J'écrivais que je n'étais pas habitué à conduire un mastodonte. Sans caricaturé, j'avais toujours un sac de chips et un pepsi près de moi pour faire le voyage. Eh bien, sept cents kilomètres entre Ange-Gardien et Rouyn et le sac de chip et la bouteille étaient encore intacts et moi j'avais les deux mains bien agrippées sur le volant. J'ai même eu de la misère à déplier les doigts pour lâcher le volant. Ma carrière de conducteur achevait.

En septembre, à la fête du travail, c'était comme à tous les ans la fête de famille chez les Houle et en 2007, c'est à Québec. Donc un voyage sur la 20 et un camping non loin du pont. La fête se tient à Charny chez Madeleine. Ce sera son dernier grand voyage. Les petits enfants grandissent  et nous manquons d'espace et  je ne m'habitue pas à conduire cet engin d'outre-tombe.


Nous apprécions le camping mais non notre équipement de sorte qu'au printemps 2009 nous magasinons et nous achetons à Granby, chez Guy Ouellet une caravane à sellette Colorado et nous installons ce véhicule de 33 pied sur notre très petit terrain, toujours le 44A. Nous perdons passablement avec la vente de notre Tioga que nous laissons en consigne. Une leçon, sans doute, pas certain.

Nous avions toujours un œil ou les deux yeux même sur un terrain semblable à celui du voisin. Un beau grand terrain comme Gerry et Pierrette aurait fait notre affaire. Sauf qu'aucun n'était disponible. Toutefois nos voisins étaient au courant de notre intention de trouver un plus grand espace pour notre équipement.

Un jour, sans avertissement prévisible, Gerry m'informe que sa roulotte est en vente et qu'un acheteur ce présentait le soir même et voulait savoir si nous étions toujours intéressés à son terrain et à acheter son fond de terrain (dalles de patio, gazebo, clôtures, cabanon) si l'affaire se concluait. Dans les heures suivantes, je déboursais 300$ et devenait propriétaire du matériel disponible et nous avons avisé les propriétaires du camping de notre intention d'avoir le terrain. Pris par la vitesse, l'affaire fut conclue sans doute au déplaisir de quelques saisonniers qui n'avaient pas vu venir le coup et qui avaient aussi un œil ou deux sur le terrain 45.

Nous avons donc déménagé dans les jours suivants  et vendu notre fond de terrain du 44a à Henri et Micheline qui voulait s'installer sur ce terrain avec leur petite roulotte.

Heureux avec notre nouveau terrain, nous l'étions moins avec notre caravane qui était toutefois d'une assez grande qualité. Le problème en était un d'espace quand nous recevions de la visite ou des petits-enfants pour coucher. Nous n'avions pas d'espace et nous devions nous servir du divan-lit avec tous les inconvénients que cela entraîne. La circulation intérieure était presqu'impossible et vous vous souvenez que nous avons neuf ou dix petits-enfants selon le calcul qu'on veut faire.

Nous sommes donc partis à la recherche d'une roulotte qui pourrait combler tous nos besoins. Et nous l'avons trouver dans une Zinger 33 pieds avec 3 bunk beds et une cuisinette pour enfant qui devenait au besoin un quatrième lieu de couchage en plus d'un divan-lit et une table de cuisine avec banquette transformable en lit. Cette même table de cuisine me servait de bureau lorsque disponible. L'arrangement intérieur était beau et les vitres teintés nous assuraient une certaine intimité. Seul petit problème, la chambre de bain est petite et l'espace pour la douche est assez restreint. Mais nous ne passons pas notre temps dans la chambre de bain : donc, ce n'est pas si pire.

Erreur, cette roulotte livrée en juin 2012 est remplacée par une Cherokee de 43 pieds le 7 septembre 2012. La chambre de bain était vraiment un problème autant pour la toilette que l'espace pour s'essuyer après la douche. Et avec des petits-enfants, nous sommes loins de l'idéal, même du convenable. Il fallait ouvrir la porte pour avoir un peu d'espace. Et les vitres teintées à notre âge, ce n'est pas à conseiller : même en plein jour, il fallait ouvrir les lumières pour lire.

Avec la roulotte de 43 pieds, munie de deux extensions, nous avions de grandes fenêtres, de l'espace supplémentaire, un grande chambre des maîtres, un grande chambre de bain avec douche comme dans une maison, une porte-patio moins dangereuse qu'un porte ordinaire. Bref, nous devions être correct pour un certain temps. Et nous le fûmes.

L'escalier a été refait avec deux belles rampes et nous sommes très heureux de notre achat même si nous n'avons plus la place habituelle pour stationner notre auto parce que le terrain a beau être grand, il n'est pas immense.

En août 2019, nous décidons de la mettre en vente et passer à d'autres activités et à des voyages. Mais en piétinant davantage dans le coin de la table pour vérifier l'écoulement des eaux noires par la fenêtre de l'extension, je réalise que le plancher est mou. Nous stoppons la vente et nous faisons réparer le plancher qui est légèrement endommagé par l'eau strictement en surface. L'eau ne provenait pas du toit, des murs. Plus de trois milles dollars de frais et nous la remettons en vente au printemps 2020, vers le mois de juin d'autant plus que cela est très tranquille avec la pandémie sur le terrain. Le 27 juillet nous avons plié bagages et laissé notre roulotte a de nouveaux propriétaires.

Nous avons passé plus de quatorze ans au Camping domaine Tournesol à Cowansville. (http://campingdomainetournesol.com) Nous sommes arrivés en même temps que les nouveaux propriétaire en 2007. Nous les saluons: Diane, Gervais, Suzanne et Yvan.  Nous avons eu du bon temps avec eux. Un vrai beau terrain de camping avec énormément d'activités selon les années. Beaucoup d'amis sur le terrain que nous rencontrions surtout lors de bingos, de la pétanque, des repas au restaurant surtout le spaghetti du vendredi soir pendant quelque années. Un peu de bénévolat dont le souper aux hot-dogs gratuits tous les samedis soir pour les enfants de moins de 12 ans. 

Le spaghetti-bedenne a fait sa marque sur le terrain 45. Lorsque nous mangions du spaghetti, j'avais enlever ma chemise pour ne pas me salir. Quelques petits enfants ont joué le jeu. Je ne suis pas certain si aujourd'hui elles referaient la même chose. Un beau souvenir entre autres.

Lorsque nous avons quitté en 2020, les nouveaux propriétaires Chantal et Éric avaient acheté le terrain l'année précédente et leurs projets se voulaient rendre le terrain encore plus intéressant mais nous voulions passer à autre chose comme plusieurs de nos amis et de nos connaissance car autour du 45 certains ont quitté: Rachel et Adrien, Maria et Jacques. Pierre et Jeanne étaient partis auparavant. Mais il en reste encore avec des pancartes a vendre, deux ou trois. Tout le monde avance dans la vie et nous passons à des choses autres.

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