Nos autos.

 

La roue arrière d'une voiture passera là où la roue avant est passée

Proverbe Turc

Sauf la Dodge Omni


Dès mon plus jeune âge, comme tous les enfants d'ailleurs, j'ai eu ma première voiture quand je n'avais que quelques mois. Je fais plusieurs promenades dans ce carrosse noir, siège chauffé par moi-même, siège baquet (c'est la traduction française) et automatique. 

Je passe par-dessus mon petit cheval de bois qui a fait mon bonheur pendant un certain temps mais dès que j'ai eu les jambes assez longues (les ai-je déjà eues), j'ai pu utiliser ma deuxième voiture: un tricycle,





En finissant mon cours classique, j’ai continué de travailler avec mon père pour ce qui devait être le dernier été. Le hasard a voulu que je me ramasse à Moosonee au nord de l’Ontario afin de briqueter une école sur la réserve. Mais à mon retour, puisque j’avais fini de correspondre avec ma blonde il me fallait bien aller la voir à Rouyn. Embrasser le dos d’une enveloppe était loin de me satisfaire et le derrière du timbre de la reine. même jeune, cela ne valait pas cinq cennes et c’était pourtant le prix indiqué.

Aussi, comme je n’ai jamais acheté d’auto, mon père se charge de m’amener à New-Liskeard où nous rencontrons un garagiste qu'il avait connu pendant des travaux dans cette ville. J’en ressors avec un Rambler rouge 1960 de la compagnie American Motor que nous baptiserons Nelly. À mon souvenir quelques points que mon paternel m’avait dit de regarder lors de l’achat d’une auto. Est-ce qu’elle perd de l’huile? Le frein manuel fonctionne-t-il bien? Les pneus sont-ils acceptables? Et me voilà avec un second emprunt et cette fois de 600$ avec la caisse populaire de Lorrainville. J'oubliais. J'ai toujours mes prêts et bourses qui vont sûrement me localiser un jour. 

Nelly m’a grandement servi durant la première année à Val-d’Or puisque souvent deux fois par semaine je me retrouvais à Rouyn avec mes passagers sans compter quelques voyages dans mon village lors des grands congés et à Noël après nos fiançailles sur la rue Taschereau en 1965.

Un jour j'ai perdu mon bouchon pour le réservoir de gazoline et je le remplace quelques semaines  avant de faire un voyage Montréal avec Ghislaine et Raymond. Jusque là, ça va parce que je mets de la gazoline assez souvent et le bouchon remplit sa fonction.  Mais en revenant des noces à Pointe-aux-trembles, je me pense bon pour me rendre à Val-d'Or avec mon réservoir. Or un peu avant  Louvicourt, plus rien. Plus de gazoline. Pourtant le réservoir m'en indique encore. Raymond va me chercher de la gazoline en faisant du pouce et le lendemain au garage on me dit que mon réservoir s'était siphonner, il s'était replié sur lui-même,  car mon nouveau bouchon  ne laissait pas passer assez d'air. J'avais du gaz en masse pour  faire le tour du monde, en tout cas pour me rendre chez-moi.

Un incident qui aurait pu avoir des conséquences fâcheuses, le 9 juillet quand nous nous rendions à Val-d’Or pour prendre possession de notre chambre #45 au Motel l’Escale après la cérémonie de mariage. En traversant les rails de chemin du fer à McWatters, le capot s’est ouvert mais la clenche de sécurité a tenu le coup. On ne prend pas de chance, on attache le tout avec de la broche et c’est reparti. J'ai dû finir par le faire réparer ou j'ai appris à fermer le capot correctement.

Au printemps de 1967, nous étions à Rouyn avant une partie de la série finale entre le Canadiens de Montréal et les Maple Leafs  de Toronto et nous nous  sommes arrêtés à un garage sur la rue Larrivière non loin de chez mes beaux-parents. Le vendeur nous vante tellement la Plymouth Valiant qu’à la fin de la deuxième période nous allons chercher l’auto et revenons pour la fin de la partie qui s’était rendue en supplémentaire. Excellente automobile dont nous retrouverons les qualités avec les Honda que nous aurons à partir de 1987.

Rappelez-vous l'incident de la rivière Bousquet dans En route vers le futur.

Un incident cocasse est survenu au coin de la 3ième avenue et de la rue Dorion, non loin de chez-nous. Blanche attendait pour tourner à gauche sur la 3ièeme avenue ouest et venir à la maison et une auto l'a tamponnée. Rien de bien grave sauf que, nous sommes au temps où les femmes portaient des perruques et ce qui devait arriver, arriva. Sous le choc, la perruque s'est retrouvée sur le siège arrière et Blanche en est sortie avec un mal de cou. Mais l'auto ne fonctionnait plus plus. Au garage, des travaux avaient été faits sur le carburateur et une vis avait été laissée dans le vide et le choc du tamponnage l'avait ancrée dans l'engrenage. Il a fallu la chercher la vis, pas évident!

Un samedi, Blanche s'était préparée à aller à Rouyn seule avec l'auto. Comme je le fais habituellement avant de partir, je lui dit que j'allais vérifier si tout était correct: les pneus, l'huile, etc. Or j'embarque dans l'auto et tourne la clé. Rien. Même pas un léger bruit. Anormal. J'ouvre le capot. La batterie n'est plus là. Nous nous sommes faits voler la batterie durant la nuit. On rapporte le tout à la police mais je vais chercher une autre batterie et l'installe pour que Blanche puisse faire son voyage. Avant la fin de la journée, j'apprends qu'un tel s'est fait voler son coffre à outils dans son hangar, un autre un bidon d'essence. Le coupable est trouvé et demeure coin Dorion et 3e Avenue et nous le connaissons bien et la famille également. Nous n'avons rien contre la famille mais lui. Bizarre. Bizarre. Et Blanche a fait un beau voyage a Rouyn. Elle avait respecté les règles de conduite que je lui avais montrées car je fus son professeur de conduite. Élève docile er reconnaissante. Elle avait obtenu son permis haut la main.

Après six ans de loyaux services et puisque nous l’avions forcée en traînant une tente roulotte aux États-Unis lors de notre voyage à Wildwood, nous l’avons changée pour un Oldsmobile 1968, Custom cruiser. Nous étions équipés pour nous promener mais les voyages n’eurent pas lieu. Moteur 455, quatre barils, je sais maintenant que ça prend du gaz et encore pire en ville. Cette auto n’était pas allergique aux stations-services. Elle les recherchait. A défaut de l'original, l'image montre ce à quoi ce bolide ressemblait.

Comme nous avions un poêle que nous utilisions sporadiquement sur la rue Dorion et comme nous faisions du camping, il m'est arrivé d'aller chercher de retailles de bois, des morceaux de deux par quatre non loin de Bourlamaque. Tous les morceaux avaient moins de vingt quatre pouces et je pouvais mettre un peu plus d'une corde bois dans la valise de ce Custom cruiser.

Comme c'était la première fois que nous avions des vites électriques sur une auto, il est arrivé, bien oui, qu'Isabelle se prenne la tête dans la vitre arrière que j'avais remontée de mon doigté féérique. Heureusement un mécanisme l'empêchait de fermer complètement la fenêtre mais Isabelle ne le savait pas et nous autres aussi.  Une très bonne peur!

À l’ouverture du Patelin en 1971, je m’étais procuré un Chevrolet Impala ce qui nous facilitait les transports à mon épouse et à moi. J’ai gardé cette auto peut-être an ou deux Je l’avais achetée de George Bérubé qui était alors imprimeur au Carrefour. Rien de particulier à signaler. J'ai dû la vendre, je ne m'en souviens absolument pas mais j'imagine que je l'ai vendue. En tout cas, je ne l'ai plus.

En 1977, nous sommes revenus à l’auto neuve : un Dodge Aspen. Nous nous étions dits que cela ressemblait énormément à la Plymouth Valiant et qu’on ne pouvait pas se tromper. Erreur. Un citron d’autant plus que la couleur était un vert métallique très frivole de la rouille et de ce côté, nous l’avons aidé en transportant de l’eau dans la valise quand nous avons creusé notre puits à Val-Senneville. Nous avions installé un baril métallique de quarante-cinq gallons dans la valise et nous arrivions à la maison avec la moitié du baril, l'autre moitié s'était frayée un chemin dans la valise. Tout pour accélérer sa perdition.

Entre temps, rendus à la campagne,  une autre auto était requise pour faciliter les déplacements. Nous avons acheté d'un particulier un Pontiac Catalina, un huit cylindres qui m’a permis d’avoir mon premier et dernier ticket de vitesse sur le chemin non loin de Rollet lors d’un voyage chez mes parents. Un automatique V8. Habitué à des petits six cylindres et à transmission manuelle, le pied devenait pesant sans qu’on le veuille. 117 sur le speedomètre. C’était sûrement en kilomètres car en mille, je serais débarqué.

Depuis 1975, nous avons 4 enfants et les autos nous permettent de les asseoir comme il faut, jusqu’à notre formidable achat en 1982 d’un Dodge Omni, un cinq places. Il faut le faire. Idée de génie. Pire cela aurait pu être un Pacer, une auto pleine de vitrines. À quoi avons-nous pensé? Lors des plus longs voyages, Pascale occupait le tapis, à terre, en face du siège du passager avant. Quand il avait réellement un policier, on lui disait de se cacher. Quand il n’y avait pas de policier, on lui disait la même chose pour être tranquille. Dans cette auto, c’était plus facile de s’étirer le bras pour calmer les trois en arrière qui se sentaient un peu tassés. Ils avaient pris des habitudes dans la station-wagon, nos bras n’étaient pas assez longs mais là ça fonctionnait. Une image en attendant l'auto blanche et rouge.

Un jour avec ce véhicule rouge et blanc, Blanche se rend à Rouyn et bang, en chemin, la conduite lâche la conductrice. La crémaillère se brise de sorte que c'est tout un branle bas de combat. Je la rejoints sans doute avec mon Catalina et j'entreprends de la faire réparer. Ouch.

En 1987, j'étais responsable du transport de la flamme des jeux du Québec de St-Jérôme à Val-d'Or et je faisais cette activité avec des coureurs de chacune des régions et des policiers de la Sureté provinciale. Or, un bon matin, j'avais rendez-vous avec des agents de la sureté du Québec à Rouyn-Noranda. dont le commandant Pelletier. En arrivant à Malartic dans le dernier bout droit, l'auto semble souffrir du parkinson quand tout à coup, mon pneu arrière gauche me dépasse  et va s'installer en face d'un petit hangar jaune juste avant le dernier croche. Pas de circulation, un chance. S'il avait fallu que mon pneu aille embrasser une auto....et j'allais tellement peu vite que l'auto n'avait rien de briser même si c'était une Omni. J'ai récupéré mon pneu et avec trois boulons pris sur les autres roues, je suis parvenu au quartier  général de la police.

En 1984, je me procure une autre auto. Une Nissan Sentra rouge fait son entrée dans le stationnement. Un soir où nous aménagions Isabelle, François qui avait emprunté l'auto entre dans la maison en trombe. Il venait de se faire entrer dans le coté par une madame qui n'avait pas fait son stop. L'auto était au garage: 4,500$ de dommages. Heureusement, il n'avait rien. On peut passer à autre chose.


De mon coté, en 91, je commençais à craindre ce bolide quand je conduisais et cela n'était pas causé par l'accident. Tellement les ratées sont importantes, que j’avais réellement eu peur un midi au coin de la 7e et de la 3e en face du Kresge: l'auto réagissait comme un taureau lors des corridas.  Une décision fut vite prise. Revenu à l’école après le dîner, je fais trois téléphones chez des concessionnaires différents : une auto neuve:  soit une Honda, une Toyota ou une Nissan. Adieu les autres marques. Nous en avions soupé surtout comme la Dodge omni qui m’avait donné un cours 101 de mécanique. L’Aspen aussi puisque nous y sommes dans les apprentissages.

Deux concessionnaires me rappellent dans l’après-midi avec réponses à mes questions, Auto-Roule Honda est fortement déçu quand je lui apprends dans les jours suivants que j’ai acheté une Nissan Sentra chez un de mes anciens élèves. Carbonneau d’Auto-roule Honda ne voulait pas négocier et pourtant je me serais attendu à une meilleure offre de sa part car nous avions depuis 1987 un Honda familiale brune qui nous épatait. J’avais donc informé Régis Lavoie de me préparer les papiers et que je passerais chercher une auto  avant la réunion du Comité d’École à 19h30. Je passe autour de dix-huit heures et il me restait qu’à choisir la couleur : noir ou blanc. J’ai choisi le blanc et je suis arrivé à temps pour la réunion dans ma nouvelle automobile.

Entre parenthèses, j’avais aussi acheté pour 400$ un vieille bagnole blanche, une Volvo il me semble qu'il n’a fonctionné que le temps d’une lune ou d'un quartier. Je l’avais remisée en arrière dans le champ pour que les enfants puissent jouer. Un jour quelqu’un m’offre une scie à chaîne en échange. Une grosse scie à chaîne, pesante,  de marque Stihl. Échange conclu. Quelques jours plus tard, un ami  passe chez moi et me demande où est rendue ma Volvo et il me parle de ma plaque d’immatriculation. Je lui explique l’échange et il me dit qu'il ne prend pas de chance avec l'acheteur, et il va chercher ma plaque avant qu’il ne m’arrive des pépins. Le policier avait bien raison. Quand je lui ai demandé si la scie mécanique pourrait me poser un problème compte tenu de ce que pourrait être son origine, sa provenance. Je pense qu’il m’a répondu : « Tu me poses-tu vraiment la question? » Vu de même, j’ai dit : « Non, non, non, je ne te pose la question! » Fin du dialogue.


En 1991, la Honda familiale nécessite quelques réparations et nous optons à tort sans doute pour la changer et ainsi une autre Honda familiale # 2, rouge brillant, cette fois-ci trouve une famille adoptive pour les 7 prochaines années.


Mon seul réel incident avec responsabilité à moi-même avec une auto est survenu avec cette Honda 91 quand j'ai reculé dans un arbre au chalet causant des dégâts au pare-chocs, à la valise et faisant éclater le parebrise arrière. A jeun.

En revenant de Montréal, Blanche a écorché un orignal et celui-ci a laissé ses empreintes sur l'auto du coté du chauffeur. Il devait être pas loin de minuit et les orignaux ne sont pas tellement visibles à cette heure. Elle a pu continuer sa route avec avoir remis ses nerfs à pause. Ah, si vous voyez un orignal avec un clignotant de Honda familiale rouge 1991, il se peut que ce soit celui qu'elle a frappé ce soir-là. Elle était accompagnée de Pascale. Elles ont  eu la frousse.

Une autre fois un galant homme du nom de Pierre, voulant lui céder la place, lui fait signe de passer devant lui devant le poste de police de Val-d'Or et du Tim Horton. Bang. Blanche se fait frapper sur le coté du passager par une auto complètement dans son droit. Elle avait écouté le galant homme. Il ne faut pas faire ça. Nous conserverons ces autos jusqu’en 1999. Nous venons d’apprendre que notre maison à Val-Senneville est vendue et le Nissan doit avoir près de deux-cent cinquante mille kilomètres tout comme le Honda. On a voyagé beaucoup. 

Je vais comme ça pour voir les ventes de garage à Granby. Annuellement, tous les garages è Granby faisaient une vente de garage aussi bien en profiter. Je me présente chez Chagnon Honda et je tombe en amour un Honda CRV 1998. Nous sommes fin mars 1999 et nous allons à Val-d’Or la semaine suivante pour signer les papiers de la vente de la maison devant notaire. C’est intéressant. Je reviens à Ange-Gardien et Blanche monte avec moi chez le vendeur qui ne nous donne pas grand-chose pour la Honda familiale. Qu’importe, après quelques négociations nous ressortons avec le CRV Honda que nous conserverons jusqu’en 2004. Et nous commençons à faire des expositions en 1999 et le CRV nous est d’un support terrible en plus d’être fiable. Nous vendons la Honda familiale a la jeune voisine qui en l’espace de quelques mois connaît quelques difficultés inhérentes à sa conduite et non pas à l’auto.

Adepte de Honda, je me présente chez Chagnon où j’ai toujours eu un bon service et vois dans la fond de la cour une Honda Odyssée usagée mais en excellente condition, de toute façon c’est une Honda de sorte que les craintes ne sont pas là. Après discussions avec le vendeur il me propose une Chevrolet Venture 97 pour un prix équivalent, beaucoup moins de millage. En fait, la Venture est une vraie bonne affaire. Je demande qu’on me donne un an de garantie avec l’achat. Sacrée bonne idée. 

A notre première exposition de l’année, en octobre la transmission fait des siennes. Elle fut changée. Nous montons en Abitibi le caoutchouc tenant le parebrise se défait dans la partie du haut et tout le long du voyage ou de ce qui restait nous entendions claquer mais chaque fois que je débarquais de l’auto je ne voyais rien. Je regardais en dessous. Si j’avais jeté un coup d’œil sur le dessus j’aurais vu la lanière de caoutchouc qui dépassait et frappait sur le toit mais ce n’était pas grave. Un bon gros diachylon fera l’affaire avant de le ramener au garage. Mais nous n’étions pas encore de retour à Ange-Gardien. 

A la sortie du parc La Vérendrye, l’aiguille indique que le moteur chauffe et pas mal à part de ça. Deux ou trois arrêts, ajouts d’antigel, vérification des boyaux et du radiateur : rien à faire. Cependant nous devons nous rendre à la maison et c’est ce que nous faisons. Le lendemain, je vais au garage et c’est un «gasket» de tête qu’il faut changer et bien sûr ce n’est pas sur la garantie. Cela devrait coûter environ 500$. Je négocie donc directement avec M. Chagnon car le vendeur ne veut rien savoir. Je m’entends très clairement avec lui que je paie la moitié du montant pour effectuer la réparation et pas n’importe lequel montant car l’estimé est de 500$. Je paierai 250 er je veux la familiale en état de fonctionner. Cela fera! C’est une réparation que le garagiste a donné à l’extérieur, sans doute chez le concessionnaire Chevrolet et le coût réel de la facture un peu plus de mille dollars. Je paie mon montant et c’est réglé.

Mais en 2004, trois ans après, nous envisageons changer la Venture pour une auto plus économique et nous visons une Honda Civic. Le concessionnaire ne refuse pas mon Venture mais me dit que la transmission et le moteur sont en parfait ordre et qu’il prendrait davantage mon CRV en retour. Finalement, il m’offre près de onze mille dollars pour mon 4 x 4 en parfait état malgré ses 250,000 kilomètres au compteur. Le CRV a sept ans et il me donne ce montant
et je connaissais déjà le prix du Honda que nous nous sommes procurés. Ainsi, je conserve le Chevrolet Venture qui nous permettra d’effectuer nos expositions et un Honda Civic bleu se terre désormais dans le stationnement. Quelques jours plus tard, l'acheteur de la CRV me rejoint et me pose des questions. Je réponds et je lui demande comment il a payé: 12,500$ Nous avons acheté une remorque fermée pour nous faciliter la tâche pour les expositions. Ce fut une de nos nombreuses remorques tout au long de notre vie.

En 2007, Stéphanie a besoin d’une auto pour se rendre au Cegep de Granby de sorte que j’échange le Venture pour un Kia 2004 avec encore deux ans de garantie. Lorsque Stéphanie part pour Calgary, nous vendons l’auto par téléphone à quelqu’un de La Sarre en Abitibi. Il me reste à lui apporter au terminus d’autobus à Montréal Ce samedi matin-là, l’abitibien la regarde un peu. Je lui offre de l’essayer. Il n’aime conduire dans Montréal. On passe aux bureaux des licences à la Place Dupuis. La paperasse terminée même en ce samedi  matin,   je vais le reconduire au métro Crémazie.  Je lui cède le  volant  et il part. Je prends le métro pour revenir sur la 12e rue, là où mon Honda m’attend. Le soir il me téléphone et me remercie, l’auto va très bien.Quand Stéphanie revient de Calgary, on voit bien qu’il est impossible de n’avoir qu’une auto. On achète un Pontiac Poursuit 2005.


À l’été 2011, le Honda Civic rendue à près de 275,000 kilomètres montrent ses premiers  signes de fatigue sauf le bouche d'essence qui ne ferme pas ou qui ne tient pas fermé selon son humeur. Une réparation majeure même si elle n’est pas urgente, s’annonce pour les prochains mois. L estimé des réparations est de plus de  mille dollars minimum, les pneus d’été seront à renouveler le printemps prochain sans compter que le millage pourrait laisser présager d’autres soucis.

Tout bonnement, sans arrière-pensée, je me rends chez Honda à Pointe-aux-Trembles. On ne semble pas plus intéressé que ça à me donner même une évaluation pour la Civic, le vendeur n'est  pas plus désireux de me parler ou de vendre. C’est bien correct, de toute façon avant l’an prochain, cela ne presse pas. On pourrait peut-être m’offrir mille pour mon auto. Je fais donc le tour de la rue et un peu plus loin de l’autre côté, un concessionnaire Toyota. La Yaris vaut bien une Fit. Il ne me restera plus qu’à me rendre chez Nissan pour la Versa. Il faut dire qu’avant j’avais été voir la Ford Focus mais elle n’était pas dans mes prix, seulement dans mes goûts. Si la Hyunday cinq portes avait existé elle aurait été une bonne option mais, elle est revenue trop tard.

Je suis donc en train d’examiner une Toyota Yaris dans la salle de montre et une vendeuse, Lise, vient me voir. Je vois le prix, j’en discute avec elle. Elle me fait un prix ferme. Au départ je parle de l’an prochain et pas d’échange. Si mon auto ne vaut pas plus que ça, je la vendrai sur internet ou sur d’autres annonces classées. Elle m’offre de faire un estimé du Honda. Allez-y madame, mais mon idée est faite. Je la vendrai moi-même. Le concessionnaire nous en offre 3800. Changement de programme. Sept ans sans intérêt. Mais la voiture que j’ai vu avec vitres teintés, moulures latérales, protège-capot, protège parechoc, filet pour les bagages, casquettes arrière n’est pas disponible car elle est vendue, elle attend là puisque la transaction n’est pas finalisée. Nous en prenons une autre un peu moins chère mais le mercredi, la vendeuse nous appelle pour nous dire que l’acheteur de la Yaris grise équipée ne passe pas au crédit. Le prix grimpe de mille dollars. Nous divisons le montant en deux parts égales. En réalité, on me donne 4300 pour la Civic et mes pneus d’hiver neufs font sur la Yaris. On achète. Dire qu’on voulait une plus grande valise mais on s’y fait. C’était le 7 octobre 2011.

Et puis un jour en 2019, Maribel qui se préparait à aller au cegep me pose la question concernant mon auto. «Êtes-vous à la veille de changer d'auto?» Dans ma tête je me dis non mais je continue à réfléchir. L'auto à huit ans et moi 75. Dans cinq ans j'en aurai 80 et l'auto treize. Par contre l'auto va très bien. L'odomètre n'est pas encore à 100,000 kilomètres. Nous allons au garage voir les autos. La vendeuse est très intéressée par mon auto pour une de ses amies. Elle me fait un excellent prix mais je lui dis que c'est pour ma petite-fille. Bref, Maribel achète l'auto. Et nous achetons, pardon, nous louons un Yaris 2019 qui a l'avantage d'avoir le tableau de bord juste en face du conducteur. Mais j'ai hâte de pouvoir acheter, je ne me sens pas à l'aise avec la location quoique je n'ai pas de problème avec la situation. Ça fait juste me fatiguer. Et après deux ans et une demie, l'odomètre indique 19700 kilomètres. A ce compte là je peux m'en servir jusqu'à cent ans. Voiture pour le première loué, nous comptons l'acheter dans l'année 2023 car elle nous est utile au Terrasses Versailles d'antant plus que j'ai des billets de saison au centre hospitalier Maisonneuve Rosemont

Le 14 août 2020,  avec toutes les précautions que la santé publique exigeait, j'ai une journée de figuration dans le film 18 trous qui devrait être sur les écrans éventuellement. Mon rôle de figurant était de me promener sur le terrain de golf à Bromont à l'aide d'une marchette. Est-ce que c'est un présage pour ma prochain voiture, nous ne l'espérons pas d''autant plus que j'avais une jaquette d'hôpital. Et aux Terrasses Versailles je pourrais sans doute avoir de bonnes idées concernant les modèles existant sur le marcher.

Je ne serais pas loin de mes premiers modèles.






1 commentaire:

  1. Développement a venir concernant la Yaris 2019 dans les prochaines semaines.

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