Houle: mes belles-soeurs et beaux-frères.

 





1994


1995

1997

2002


2012


2013


2014


2016


2017



2018



2019






RAYMOND et GHISLAINE GAUDET


En 1944, le 23 mars, Raymond voit le jour sur la rue St-Michel. Il semble que les cloches de l'église se sont permises de résonner partout au Témiscamingue. Son parrain et sa marraine avaient aussi répandu la nouvelle. 

Dans son jeune temps, il faut passer sous silence, une chute en bicycle étant donné que cette fois-là, la modération n'était pas au rendez-vous. Il faut rapatrié par Blanche. Plus jeune, il a été pris à uriner sur Hélène. Ça c'est pas beau. Et Blanche qui lui donnait des œufs d'oiseaux en lui disant que c'était des chocolats.  Ça c'est pas pire. Une fois mariés, nous avons fait un voyage à Montréal pour un mariage je crois de  XXX. Au motel Louise, le même soir, Raymond se baigne et à la sortie de la piscine, il est bleu, vert. Je pense que nous allons le perdre à moins de trouver de la boisson forte. J'ai fait des pieds et des mains et nous fumes servis par la réserve personnelle du propriétaire et c'est ainsi que nous lui avons sauvé la vie. Une chance car cela lui a permis non loin de Louvicourt d'aller chercher du gaz à pied car nous en avions manqué. Retournons donc  nos moutons, non pas tout de suite mais à nos tourtereaux.

Blanche avait réservé une surprise à son frère. En 1963, le 12 janvier selon les archives, une « sleigh-ride » avait été organisée par les étudiantes-infirmières de l'Hôpital. Et Blanche avait prévu une « blind date » pour son jeune frère: Ghislaine Gaudet. Et le ciment avait pris de sorte que les bans furent publiés au printemps 1967. On s'en doutait bien d'autant plus qu'ils avaient repoussé leurs épousailles d'un an pour permette à Blanche de convoler avec moi. Il ne me l'a pas dit mais Raymond avait hâte que je libère sa chambre où je demeurais depuis le 1er juillet 1965 quand j'allais à Rouyn.

Et le 3 juin 1967, des graffitis jonchent le perron de l'église Immaculée-Conception. Valéda Ferron et Jean-Marie Gaudet avaient accepté de confier leur fille, née le 16 juin 1943, à Raymond. À ce moment-là, il travaillait pour Continental Discount dans son domaine d'études et elle était infirmière-enseignante. Ils ont occupé un petit loyer sur la rue Duffaut là où Raymond avait installé dans une grande partie du salon son « petit » train électrique. Je me souviens aussi que dans cette période René Lévesque avait quitté le parti libéral pour fonder le mouvement souveraineté-association ce qui m'avait permis d'imiter celui qui allait marquer une grande partie de l'histoire du Québec.

En 1968, après la naissance d'Alain, Raymond est transféré à Val-d'Or toujours pour Continental Discount. Ghislaine rejoindra Banche à la salle d'opération. Ils occupent d'abord un  loyer sur le chemin Sullivan et une maison ensuite tout à côté. Pendant ce temps, Raymond suit des cours pour devenir CGA. J'ai même surveillé ses examens. Il n'a pas triché. Et changement d'orientation, Léopold Lavoie des Meubles Prestige cherche un contrôleur des finances en février 1970. Il trouve. Et Marie-Andrée s'installe dans sa bassinette en été. Et comme ils semblent bien s'enraciner  dans la vallée de l'or, nous assistons à la construction d'une maison  sur la rue de Saules non loin de l'hôpital.

En 1972, un poste est ouvert chez Northern Mills Supplies à Noranda. On refait les boîtes et on demeure à loyer en attenant la construction d'une autre maison sur la Place Maisonneuve non loin de Thérèse et Rémi. Ghislaine en profite pour prendre congé et demeure à la maison. Mais NMS ouvre à Québec et le couple reprend ses boîtes pour l'Ancienne-Lorette en vue d'un court séjour afin d'assurer la mise sur pied de la compagnie.

Le retour à Rouyn s'effectue un an plus tard, en 1975. Un loyer chez l'oncle de Francine Lacerte qui éventuellement épousera Michel Houle avant que le couple Gaudet-Houle ne se construise un autre maison à Évain. Ghislaine reprend son travail  mais cette fois en psychiatrie.

Puisqu'il devenait périlleux d'enfanter à nouveau, le couple adopte Marie-Pier âgée de huit ans. Ghislaine avait entrepris des études en comptabilité à L'UQUAT mais avec l'adoption elle a rangé ses chiffriers et son efface.

C'est fini chez NMS et il passe  chez Jean-Guy Thibault représentant automobiles et location Tilden.  Trois ans ont suffi à Raymond pour tout maîtriser et il passe à la laiterie Dallaire. Il occupera les fonctions de directeur administratif jusqu'en 1990 et puisque les politiques de la maison autorisent l'embauche des enfants des employés, Alain et Marie-André seront sur la liste de paye.

Alain entre à l'Université de Sherbrooke en 1987 en faculté de génie et Marie-André en 1989 en administration. Qu'à cela ne tienne, Raymond voit une offre de la compagnie Bombardier et se retrouve directeur des finances à Valcourt. Il habitera donc avec ses deux ados pendant que Ghislaine attendra la vente des deux maisons à Evain: celle qu'ils avaient bâtie et une autre en face où Madame Houle avait habité et aussi Rolande, la sœur de Ghislaine un certain temps. Après les ventes, six mois plus tard, la famille se retrouve en condo et dans une nouvelle maison à North Hartley,

En 1997, Ghislaine tout comme Blanche prend sa retraite avec les mesures mises sur pied par le ministre Guy Rochon et le premier ministre Lucien Bouchard du parti québécois. Ils s'achète toujours à North Hartley un grand terrain boisé où il commence à faire leur propre bois de construction avec l'achat des équipements qu'il faut incluant un moulin à scie portatif. Il faut ce qu'il faut. Après avoir quitté Bombardier et un séjour chez Micro-circuits C-Mac Inc. à Sherbrooke, Raymond prend sa retraite le 31 décembre 2000.

En mai 2003, Les médecins détectent du sang dans les selles de Ghislaine: un cancer du colon. Ghislaine revient chez elle  et poursuivra ses traitements et, Raymond, ayant perdu son « helper » rejoint la firme Beaudoin/LeProhon le temps de remplacer un congé maternité et un peu plus.

Le grand terrain où il pensait se construire reçoit une offre qu'ils ne peuvent pas refuser et, un peu plus tard,  le hasard fait qu'en allant visiter Marie-Andrée à Québec, ils voient une fermette à vendre à Ste-Marguerite de Lingwick. Ils passent chez le notaire. Ils deviennent ainsi propriétaire d'une maison de 1910 avec grange et garage, avec 40 acres de terrain et 55 brebis et 2 béliers. Et c'est parti. Le cheptel passe éventuellement à 105 brebis et 4 béliers: l'ouvrage ne manque pas et si le nouveau-né est en danger, on l'entre dans la maison devenue en quelque sorte un dispensaire pour brebis mal en point. Les moutons les occupent et la construction de d'autres bâtiments dont un atelier pour Ghislaine, enjolivent la propriété. Leur bois de construction: il est en provenance de North Hartley et ils en ont fait d'autres. Et le sirop d'érable n'est pas inconnu pour eux. Ils en fabriquent.

En janvier 2020, la ferme est vendue et ils déménagent à Sherbrooke. La bergerie quand à elle a occupé leurs loisirs de 2003 â 2010. Maintenant ils sont passés à autre chose mais Ghislaine n'a plus l'espace voulu pour fabriquer ses beaux meubles qui agrémentent leur  mobilier  et ceux des enfants quoique le bunker de la rue Brunault! J'ai presque terminé et je m'attendais toujours devoir écrire: et Raymond prend une autre orientation, il devient constructeur de maison. Mais non, je n'ai pas encore eu l'occasion. 

La course a aussi occupée est partie de ses loisirs, des demi-marathons et des marathons complets. Et pourquoi pas de la peinture. Ghislaine pendant ce temps en profitait pour apprendre le violon. 

ALAIN

Ghislaine et Raymond se présentent le 22 mai au soir à l'hôpital Youville de Noranda. La fusion n'est pas encore faite avec Rouyn, Mais Alain avait déjà choisi sa date qui était le 23. Par habitude, cette date est devenue sa date d'anniversaire. Ah oui, nous étions en 1968 et Alain devenait le premier petit-enfant de la famille Houle. Après des études primaires et secondaires,  il entre à l'université de Sherbrooke en 1986 en génie qu'il avait choisi plutôt que la médecine et demeurera sur le campus universitaire pour un certain temps. Il passe quelques étés à la Laiterie Dallaire pour avoir du petit change.

En juillet 1993,il épouse Kathy Bastien qui était étudiante à l'Université de Sherbrooke et enseignante au secondaire par la suite.  Alain est alors en stage comme ingénieur électrique au laboratoire des Grandes puissance de Varennes. Il continue par la  suite ses études à la Polytechnique de Montréal en vue d'une maitrise que ses professeurs qualifient plutôt de doctorat ce qu'il fit. Entre temps, Félix fait ses premiers sourires le 27 février 1995. Éventuellement, Félix deviendra ingénieur en électricité tout comme son père Alain.

Un chercheur de tête amène la petite famille en Californie que Raymond et Ghislaine visiteront Petaluma où travaille leur fils chez Sisco Systems. En 2002, le jeune couple  (cela aide à le différencier d'avec l'autre)  se sépare et Kathy revient à Terrebonne avec Félix.

De retour de la Californie, Alain devient professeur en génie électrique à l'US et en novembre 2003, nous aurions pu assister à son mariage civil avec Anie Perreault, avocate et vice-président de Communications de Génome du Canada. La famille s'agrandira le 28 décembre 2006 avec la naissance de Valérie et le 5 août 2008 avec celle de Sophie dont il serait très fier aujourd'hui.

Malheureusement, le 8 septembre 2010, Alain est diagnostiqué d'un cancer du colon stade 4 et celui s'est répandu dans le pancréas et  le foie. Ce cancer l'emporta le 23 avril 2012 et l'inhumation a eu lieu le 30 au cimetière d'Adamsville où il avait établi ses pénates non loin de Cowansville et du camping où nous logions. Quand nous avons vendu notre roulotte en 2020, nous sommes passés le saluer et me souvenir du temps qu'il voulait que j'imite Sol de Sol et Gobelet. Nous avons aussi pu voir que ses parents avaient des places au même endroit.

L'année après son décès, je me suis rendu au salon de l'auto et j'ai rencontré certains de ces anciens élèves qui avaient gardé d'excellents souvenirs de lui. Leur kiosque était une suite logique des apprentissages faits avec Alain. 

MARIE-ANDRÉE

La belle petite blonde, elle l'est toujours d'ailleurs, a choisi le 18 juillet 1970 pour venir au monde à l'Hôpital à Val-d'Or. Le travail allant trop vite, Raymond n'a pas assisté à l'accouchement.  Il est clair qu'elle a suivi ses parents à chacune de leur destination et en août 1989, elle entre à l'Université de Sherbrooke pour devenir CA. Alain quitte le campus et s'installe avec sa sœur  au Montagnais non loin de l'université. Ayant obtenu un poste chez Bombardier, Raymond aménage temporairement avec eux.

Le 24 août 1996, Marie-Andrée dit oui à Jimmy Tremblay à l'Église d'Alma au Lac St-Jean. Cette année-là, la rencontre de la famille Houle et des importés n'a pas eu lieu. Les rassemblements  se tenaient d'habitude à la fête du travail. Deux fins de semaine de suite cela aurait été trop.  Du sucre à crème c'est beau, c'est bon mais trop c'est trop. J'ai malheureusement manqué ces festivités retenu par l'entrée scolaire des enseignant et des élèves à Val Senneville. Par contre, le vent m'a rapporté que des autos s'étaient faites arrêtées dans le parc de Chibougamau. Blanche pour une et Thérèse et Remy par une autre police tandis que Larry les a dépassés en faisant « bebuy» devant les gyrophares..

Le couple a eu trois enfants et demeure à Québec depuis belle lurette. Marjorie, une artiste est née le  24 novembre 1995. Florence fait ses premiers sourires  le 21 février 1998 et étudie pour devenir ingénieur forestier à l'Université Laval. Charles dont j'ai appris la naissance par téléphone le 1er avril 2000 par la bouche de son père m'a bien eu car j'étais certain que Jimmy me passait un poisson d'avril. Mais non. Il est présentement aussi  à l'Université Laval en informatique.

MARIE-PIER

Désireux d'agrandir la famille et à cause des dangers que présentaient d'autres grossesses, Ghislaine et Raymond optèrent pour l'adoption et font une demande au service social dans le but d'avoir un bébé naissant. Considérés aptes à l'adoption suite à quelques entrevues, le service social les informe qu'une petite fille de 8 ans est disponible. Les enfants du couple ont 12 et 10 ans, donc l'écart est acceptable. Ils oublient le bébé naissant et les procédures sont complétées. 

Puisqu'elle n'est pas baptisée, cette action sera faite à Pâques 1980. Monique en accord avec ses nouveaux parents prit le nom de Marie Pier et Blanche et moi avons servis de témoins pour la circonstance. Donc Marie Pier dont la naissance remontait au 5 décembre 1972 est devenue le troisième enfant du couple.

Deux enfants d'une première union: Philippe et Mathieu nés respectivement le 18 novembre 1991 et le 29 janvier 1993. Ces dernières années,  les nouvelles se font rares. Les toutes dernières fois c'est Facebook qui nous a renseignés, elle était à Longueuil mais présentement ses ondes ne nous atteignent pas.


HÉLÈNE et ÉMILE RACINE


(Tiré du chapitre Blanche en attendant la suite)

Avant de se rendre chez St-Martin dans le rang de l'Hôpital Sainte-Famille de Ville-Marie, les Houle avaient habité peu de temps dans une toute petite maison dans la première courbe en direction de Guigues en partant de Ville-Marie. C’est là qu’Hélène nous fait ses premiers rots en 1947, le 2 septembre, et lorsqu'elle parade le 7 décembre 1968 et fait des saluts aux passants, elle est accompagnée d'Émile Racine. Cette union, ce mariage donnera naissance à Sylvain (1972) et Marie-Josée (1975). Je me fis sur les photos d'époque car nous n'avons pas assisté à ses réjouissances car Blanche donnait naissance à Chantale le 17 décembre 1968 et nous n'avons pas pris de chance: un premier bébé était en route.



THÉRÈSE et RÉMI BÉLANGER

Chez St-Martín, on fait une toute petite place à Thérèse. Née le 2 août 1948, elle est la quatrième de la famille. À deux ans, elle quitte Ville-marie avec ses parents et quelques années plus tard, elle fait son primaire à l’école Immaculée-Conception et son secondaire à Mère Bruyère. Sa douzième année est complétée au Cegep de Rouyn-Noranda. Par la suite ce sont les sciences-infirmières qu’elle termine en 1971.

Puisque ses parents sont dans l’impossibilité d’y être nous, Blanche et moi, accompagnons Thérèse lors de son bal de graduation. Un cadeau de graduation lui permet de s’acheter une bague qu’elle garde toujours précieusement. Puisqu’elle était encore disponible avec quelques ajustements, Thérèse portait la robe de graduation de sa grande sœur graduée en 1964.

Elle travaillera trente-trois ans au département de chirurgie de l’hôpital Youville qui deviendra le Centre hospitalier de Rouyn-Noranda en 1973.

Fin du mois d’août 1970, Hélène et Émile lui présentent Rémi Bélanger et après une seconde rencontre, le téléphone se fit entendre et Rémi l’invitait pour une sortie au cinéma et on devine la suite. Le 4 mars 1972 nous sommes invités aux noces.

La première année de leur mariage, le couple demeure en face du magasin Bélanger et Petit sur la rue Perreault et au printemps 1973, il acquiert la maison du 110 place Maisonneuve où Thérèse demeure toujours et où nous avons souvent notre B&B quand nous sommes dans cette région.


Après cinq années d’attente, leur plus beau rêve se réalisait : Sébastien naissait. Une autre
belle histoire d’amour commençait, c’était et c’est toujours leur rayon de soleil, leur raison de vivre. Un grand jour que ce 16 septembre 1977 où naquit un poupon aux yeux bleus comme son père. Docile, affectueux et timide, il adore les enfants et se plaît à jouer avec eux. Stéphanie pourrait en confirmer. Beaucoup d’intérêt pour les sports à son jeune âge et encore aujourd’hui pour le hockey et le soccer. Et le fils suit ses traces et les dépassera sans doute. 

Après des études primaires à Ste-Bernadette et Mère Bruyère, le secondaire se poursuit à Notre-Dame-de-Grâce et le Cegep de Rouyn-Noranda l’accueille pour une année. Il va par la suite étudier pendant deux ans la photographie à la Cité collégiale d’Ottawa et une année au Collège Marsan à Montréal. Ces études lui permettent de travailler quelques années comme photographe dans les écoles de Montréal et dans les environs. Il travaille aussi au journal de Ville Lasalle là où il demeure un certain temps.

Il réoriente ensuite sa carrière en électromécanique. Il est toujours dans ce domaine et il a occupé un emploi chez Simplex non loin du pont tunnel avant de joindre les rangs des employés de la ville de Montréal en 1918.

En 1992, Rémi vend son commerce et prend sa retraite. Il en profite pour faire du sport : hockey, golf, ski, curling). En 1994, il subit les demandes pressantes du supermarché Roy et travaillera à temps partiel pendant trois ans, toujours en boucherie. Cela me fait penser que nous regrettons amèrement de ne pas avoir utiliser ses services lors de la fête de Houle en 2002 et de ne pas lui avoir demandé de débiter notre cochon braisé.

Un gros nuage noir s’abat sur la famille en 2000. C’est avec stupéfaction qu’ils
apprennent que Rémi est atteint d’un cancer à l’œsophage. Tout se bouscule dans leur tête. Remi et Thérèse ne se laissent pas abattre e concentrent leurs efforts pour vaincre ce monstre. Thérèse décide de prendre une année sabbatique pour l’accompagner dans ce combat. Et c’est la jungle des traitements (chimio, radiothérapie, chirurgie). Ce fut une année très difficile pour eux, pour la famille. Mais c’est un combattant extraordinaire. Il parvient à retrouver une assez bonne qualité de vie et malgré quelques inconvénients, il reprend graduellement ses activés : marche, golf, quilles, curling. Et tous apprennent à vivre autrement.

Comme il est en rémission, Thérèse décide de prendre sa retraite afin de profiter de la vie à deux. Mais décembre 2004, l’épée de Damoclès leur tombe sur la tête. Lors d’un contrôle routinier, les médecins constatent une récidive d’une métastase dans l’abdomen et pire, non opérable. Le seul traitement possible c’est la chimiothérapie afin de ralentir la progression de la maladie. Mais son corps ne répond pas bien aux traitements. La survie n’est plus qu’une question de temps. Rémi refuse d’être hospitalisé et veut finir ses jours à la maison entouré des siens. Les soins palliatifs sont entrepris et prennent fin le 4 février 2005.

Rémi ne sera pas témoin du cheminement de Sébastien car en 2009, une belle jeune fille, Évelyne de son prénom, vient chambarder son cœur et sa vie. Elle avait obtenu un bacc en traduction de l'UdeM en 2005 mais c'est à la radio de CISM qu'elle développe sa passion pour la musique et les média. Pigiste un jour et chef de pupitre un autre, elle passe derrière la scène. Evenko la réclame en 2010 et depuis elle fait de la production d'événement et la programmation musicale comme Osheaga. Ils vivent le grand amour et après quelques mois de fréquentations, c’est la cohabitation. Avant d’acquérir leur première maison à Laval en 2013, ils font quelques voyages; Maroc, Espagne, Islande, Brésil, France.

Et 2015, Thérèse apprend qu’elle aura un nouveau rôle à jouer. Evelyne et Sébastien lui apprennent qu’elle sera grand-maman. Imaginez  le bonheur  de  la  grand-mère  qui  attendait  ce  rôle  depuis  quelques années.  Cela lui fait revivre
des moments particuliers. Rémi, de sa berceuse là où il se trouve, a dû assister la naissance de Jules le 7 décembre 2015 et de cigares ont dû être distribués. Et de son côté, Thérèse n’a jamais fait autant de voyage à Montréal. Une maman très fière, une belle-mère reconnaissante et une grand-mère comblée.




MADELEINE et ROLLAND BOIS (A venir)

(Tiré du chapitre Blanche en attendant la suite)

C’est dans ses conditions que Madeleine nait en 1951, le 3 janvier selon le registre de sa mère. Il semblerait que cette dernière, Madeleine, aurait fait une rencontre lors d'un bal des pompiers le 1er juillet 1969 en la personne de Rolland Bois. Le deuxième contact a eu lieu un an plus tard et deux ans plus tard, jour pour jour ils signent. C'est d'ailleurs ce que nos reporters nous ont signalé. De fils en aiguille, dans son cas ce sont les mots justes, un mariage s'annonce et nous connaissons la date: 23 septembre 1972. L'union pour ainsi dire d'un moulin à coudre et d'un moulin à scie, presque. Et Rolland travaille encore pour la même compagnie plus de quarante ans plus tard, même si celle-ci à changé de nom et d'endroits à quelques reprises. J'ajoute dans leur cas, que les boîtes de déménagement sont tranquilles depuis une bonne dizaine d'années. Il était temps parce que on m'a informé que les boîtes se préparaient à manifester ou à s'autodétruire quoique dernièrement... elles frétillent. Trois enfants occupent leurs loisirs: Catherine 1977, Frédéric 1978, Alexandre 1981.

FRANCINE et LARRY CHOMOCKI 


La rue Horne était en liesse le 25 octobre 1952. Un fait historique venait de se produire et agrandissait la famille Houle. Francine naissait. Elle fait son primaire à l’école Immaculée-Conception dans la paroisse du même nom car entre-temps, ses parents avaient déménagé. Elle aussi elle déménage au secondaire : Mère-Bruyère, Ste-Anne à Noranda, St-Michel et Paul VI.

Un diplôme de bibliotechnique au Cegep de l’Abitibi-Témiscamingue est suivi d’une formation comme technicienne en documentation. Un certificat en animation est toujours en suspens. Toutefois, une formation à distance lui assure des connaissances en informatique.

Ses diplômes lui ont permis de travailler dans les écoles et à la commission scolaire de Rouyn-Noranda jusqu’à sa retraite. Faut dire que les stages faits à Val-d'Or à la polyvalente, à la librairie Leméac et à la bibliothèque municipale ont jeté des bases solides, inébranlables.

Fréquentations simples. Michel, son frère jouait pour les Citadelles tout comme Perry Chomicki. Et Larry, le frère de ce dernier assistait aux matchs et vous devinez la suite qui s’officialise le 16 mai 1980 à l’Église Blessed Sacrement de Noranda.

Lawrence de son vrai nom est né le 23 novembre 1956. Gilbert Vallières, sa mère est née à Rouyn-Noranda le 12 avril 1934 tandis que son père est né en France le 2 juin 1929. Celui-ci, Tadek de son prénom, est décédé un 25 octobre 2012 à Vancouver. Après ses
études primaires l’école McNaven et secondaire au Noranda High School, il gradue à l’université Carleton de Ottawa. Il s’en suit une formation pour l’Hydro-Québec pour un poste de répartiteur d’électricité pour le secteur Baie-James où il travaille jusqu’à sa retraite.  Amateur de chasse et de pêche, il est co-propriétaire d’une entreprise de leurres de pêche : NoLimit Inc. Francine est régulièrement son employé du mois mais elle attend toujours sa photo sur les murs du garage.

Ce garage voisine la maison qu’il se procuré sur la rue Guertin.  On parle des troubles sismiques quant à la maison d'autant plus que construite sur des marécages la structure subit des contrecoups et pire quand c'est la ville qui s'en mêle avec ses travaux. 

Je ne pourrais pas clore le sujet de Francine, de Thérèse et d’Hélène sans parler des ‘’Triplettes de Belleville » Elles demeurent toutes les trois dans le même patelin et on les retrouve souvent ensemble pour de multiples raisons. Dans le cas de Francine, du scrabble avec sa grande sœur et du volley-ball une fois par semaine agrémentent ses loisirs, entre autres choses.

Le 16 mai 1980 ne marque qu’un début. Deux enfants verront le jour et feront la joie des parents et éventuellement des grands-parents.


Jonathan fait ses études en informatique au Cegep Vanier de Montréal et en génie électrique è l’Université du Québec à Rouyn-Noranda. Il est maintenant chargé de projet chez Audet et Knight, une entreprise en construction. Né le 27 août 1980, il épouse le 7 janvier 2017 Marilyn Aubin de Rémigny. Elle est directrice du CPE la Ribambelle à Rouyn-Noranda. Et Xavier, né le 20 septembre 2013 fait la joie des parents et grands-parents.

Sandra fréquente aussi le Cegep Vanier en Administration et une année en droit et une autre en administration à l’Université de Sherbrooke. Non satisfaite, elle revient à Rouyn pour terminer son Bach en administration, option ressources humaines et à l’Université de Montréal de pour des cours en relations industrielles. Ce qui l’a amené dernièrement à accepter un poste de gestionnaire dans un grand bureau d’avocat à Montréal et à Ottawa.

Et j'oubliais Copain un autre membre de la famille, un fiston de Frimousse.

MICHELINE et MICHEL LACROIX


(Tiré du chapitre Blanche en attendant la suite)


Pour la première fois, pour le vrai, une maison seule à Rouyn, presqu'en face de l'Église Immaculée-Conception. Toutefois les planchers et les murs sont ajourés. Raymond et Micheline, née en 1954 partagent une chambre. Puisque Micheline grandit de jour en jour, un mot pour vous dire qu'elle rencontre Michel Lacroix et qu'un mariage a lieu le 20 mai 1980. C'est bien pour dire ce que les fruits et les légumes peuvent faire: rapprocher les gens qui travaille au kiosque. On m'informe à l'instant qu'ils ont fait carrière dans l'enseignement principalement à Malartic, à Val-d'Or et pour Micheline, aussi un peu à ValSenneville. Ah ben! Par adoption, 4 visages se pointent dans la famille: Denise (1980), Réginald (1981), Steve (1976), Julie (1977).


MICHEL et FRANCINE LACERTE


(Tiré du chapitre Blanche en attendant la suite)

Michel a maintenant 5 ans. J'allais l'oublier. Le 12 mai 1960 il avait signé son acte de naissance. Mais Blanche, si grande et dix-sept ans d'âge a dû faire taire les rumeurs quand elle promenait le petit en carrosse. Ah, les mauvaises langues. À l'exemple de son frère et de ses sœurs, Michel n'est pas en reste. Il épouse Francine Lacerte le 25 mai 1980. Michel, entre autres, a été associé plusieurs années à la coopérative et au IGA à Amos et Francine, au bureau d'assurance-chômage. Le pousse-pousse a servi deux fois: Marie-Ève (1995) et Simon (1997). La ville de Trois-Rivières vient d'accueillir les parents. Aucun rapport avec le pousse-pousse mais les enfants y demeurent. Ça roule un pousse-pousse et les parents suivent.








Aucun commentaire:

Publier un commentaire